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Tu m’as fièvreusement aimée
En unanimité
Par tous ces bouts de moi
Aux contours siamois
Tu as fouillé sans complexe
Mes fesses convexes
Et leurs cavités connexes
Assaillant en libertin
Ces tendres fortins
Aux huis clandestins
Tu m’as ébauchée
Chevauchée
Embrochée
Débauchée
Incisée
Comme autant d’entailles
De la fine taille
A l’étroite faille
Jusqu’à ce que je défaille…
A l’avers
Comme au revers
Ces lèvres d’ubiquité
Sourient encore par toi…
( Elise)
Un carrelage certes bien ordinaire mais qui fait,
nous dit-on un certain "effet" dès que l'on clique dessus....
J’ai toujours dans la peau un ailleurs
Un soleil lointain tatoué dans le cœur
J’ai encore la tête étourdie
Par tous ces rêves imparfaits :
Au sablier de mes doigts ils ont glissé
Enlisés au creux de mes mains
En alluvions de deltas naufragés
Dans ma chevelure ébouriffée
Le parfum d’orages magnétiques
Et celui des terres embaumées
Au couvert de la canopée
Sous mes paupières
Des illusions esquissées
Et leur persistant mirage
Que ne dissipe point l’âge
Des poussières d’étoiles
Des atolls exilés
Des mers infinies
Dansent toujours dans mes yeux
Et au fond de mon cœur
Ces chemins buissonniers
Où chante toujours l’amour
Dans ses plus beaux atours
Sur ces mouvances
Je danserai encore
A ces partances
Je frémirai en corps
Et j’aimerai
Tous les visages
De ce voyage inachevé …
( Elise )
Il est certains cadres qui penchent pour lesquels on
peut néanmoins ressentir un très fort penchant...
(Marc)
Petites scènes irrésistibles (mais tellement vraies) prises sur le vif d’une journée de soldes....
Bon courage ! :-)
Ecoutez plutôt ..... clic ci dessous
Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde,
Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix ;
L’harmonie et le songe et la douleur profonde
Frémissent longuement sur le bout de mes doigts.
Chair des choses ! J’ai cru parfois étreindre une âme
Avec le frôlement prolongé de mes doigts.
Renée Vivien
Vous m’aviez enfermée à double tour dans la chambre …
Aucune violence apparente dans cette séquestration.
Juste un univers clos,
Juste cet embastillement de pénombre
Juste cette chaleur étouffante,
Juste la profusion moelleuse de coussins jonchant le sol.
Juste une coupe de fruits frais, une carafe de vin rubis et le cristal d’un verre posé à côté.
Juste, à travers la cloison, la musique obsédante du boléro de Ravel en guise de ponctuation d’un temps monté en boucle…
J’ai entendu vos pas dans le couloir,
J’ai guetté votre approche,
J’ai espéré le bruit de la clé tournant dans la serrure …
Mais…
Juste votre voix s’assurant que je n’avais pas froid
Juste l’ordre de me dénuder –entièrement - !
Combien d’heures m’avez-vous laissée dans ces limbes de l’intangible ; divagant ainsi entre folle espérance et désarroi profond ?
…..Enfin, la porte s’est ouverte !
Vous m’avez bandé les yeux au prétexte pervers d’une pleine lumière devenue dangereuse
pour ma vue avant de me guider dans cette éblouissante clarté dont je sentais votre regard se repaître aux ricochets de mon corps. …
Après l’épaisseur douillette des tapis, la froideur abrupte du carrelage sous mes pieds avait quelque chose d'angoissant.
Mon épiderme tout entier se révulsait en vagues frissonnantes mais vous ne sembliez pas vous en soucier le moins du monde…
Votre corps a frôlé le mien et ma peau à la votre un instant tutoyée, s’est émue de cette promiscuité clandestine.
Bien qu’ignorante du sort qui m’était réservé, cela m’a plutôt rassurée …
D’une voix ferme, vous m’avez ordonné de m’agenouiller.
Et j’ai obéi, partagée entre fierté et humilité, rébellion et pénitence.
Puis, vous avez pris délicatement ma tête et vos doigts se sont un instant égarés dans l’épaisseur de ma chevelure avant que vos mains n’empaument mon visage.
Lentement, vous avez guidé mes lèvres vers votre bas ventre.
J’ai humé la rosée tiède de votre pubis et le parfum subtil de votre aine.
J’ai adoré visiter cette chair palpitant à l’orée de votre sexe et, sous les crispations spasmodiques de vos doigts, j’ai même pris un malin plaisir à m’attarder dans ce triangle ombreux …
Inexorable, la pression de vos mains s’est accentuée et mon corps tout entier a fléchi jusqu’à ce que ma bouche fasse allégeance au contact de votre membre dressé.
Dans son fourreau de chair, comme elle était douce votre dague, suave, dure et rebelle à la fois.
Comme pour en éprouver la vaillance, vous fourbissiez vos armes à petits coups répétés contre ma bouche.
Face à vos assauts, j’ai joué la résistance, usé l’honneur et abusé de la tendre guerre.
Je confesse l’infinie jouissance que j’ai eue à vous laisser cogner ainsi obstinément, obsessionnellement, contre la butée de mes lèvres.
Ai-je eu pitié ou bien ai-je cédé à cette envie féroce de vous happer, de vous supplicier dans ma gorge pour vous soumettre à mon tour à l’inquisition de ma langue et de mes doigts ?
Et toujours, suspendu à la spirale du temps, le tempo du boléro de Ravel coulissant sur mes lèvres, guidant en cadence vos mains sur ma tête …
Sous cet adoubement vous m’avez consacrée femme dans l’omnipotence et la fragilité : souveraine et esclave, reine et catin à la fois…
( Elise)
Tournons résolument le dos à 2011 et que 2012 soit
à l'image de ce que vous aurez décidé d'en faire.
Nous avons choisi le parti (pris) de l'inconvenante
légèreté...
Merci de votre fidélité.
Bizzzzzzzzz
"Tu vins au coeur du désarroi
Pour chasser les mauvaises fièvres
Et j'ai flambé comme un genièvre
A la Noël entre tes doigts
Je suis né vraiment de ta lèvre
Ma vie est à partir de toi. "
Louis Aragon
(Le Roman inachevé )
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