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La ville miroite doucement dans l’irisation de ses pavés. Tout au long des rues enguirlandées, l’Avent ‘’s’envitrine’’ sous les arches de lumière avec une ostentation racoleuse devenue amnésique du cours du monde…
En dépit de tous ces artifices, la magie de Noël opère toujours ; prête à nous ramener sur ces chemins d’enfance au regard écarquillé.
Nous voilà tous deux, comme au premier matin du monde, le cœur endimanché et l’âme vagabonde, flânant bras dessus dessous à travers les ruelles désertées.
Le vent d’hiver s’époumone et virevolte en bourrasques. Toute frissonnante, je me serre contre toi, engoncée dans un long manteau dont l’apparence sage dissimule une mise minimaliste : guêpière, bas et cuissardes.
Tu resserres ton étreinte et je devine à ton sourire coquin l’espoir qu’une saute de vent vienne par surprise dévoiler ces secrets de soie entre toi et moi.
Nous débouchons sur la grand place où se tient le traditionnel marché de Noël.
La foule déambule dans le labyrinthe des petits chalets de bois au fronton décoré de branches de sapin.
Là, un orgue de barbarie régurgite en zigzags de carton perforé ses notes désuètes, ici l’odeur gourmande des marrons grillés réchauffe les palais et les cœurs au détour d’une allée et partout des enfants joyeux sautillent en croquant à belles dents des pommes d’amour aussi rouges que leurs joues .
Le temps s’offre une trêve entre jadis et demain et nous, amants de contrebande, nous nous glissons dans le flux ondoyant de cette foule anonyme.
Plus tard, nous ferons une halte et, les yeux dans les yeux nous trinquerons à l’amour avant de savourer un verre de vin chaud parfumé à la cannelle , puis, la nuit venue, nous regagnerons le cocon ouaté de la maison, la tête encore bourdonnante de tous ces petits bonheurs glanés…
( Elise)
On me dit que nos douches ne valent pas grand chose,
Qu'elles fuient de partout sans qu'on en trouve la cause
On me dit qu'un sol qui glisse ce n'est pas rigolo
Avec un bras cassé on est vite à l'hosto
Mais mon pommeau m'a dit...
Qu'il fonctionnait encore,
Et mon plombier m'a dit que
Je pouvais le garder encore
Serait-ce possible alors ?
(Marc)
Bravo à la "Vierge et au Scorpion" qui ont trouvé la bonne réponse à l'énigme soulevée dans l'article concernant la gémellité et qui tenait
toute la France en haleine depuis plusieurs jours !
Les images de moi-même étaient bien la B et la D, les autres appartenant à Philo, lequel possède lui aussi un blog riche en textes et en
photos que nous ne saurions trop vous recommander de visiter si ce n'est déjà fait en cliquant sur ce lien : philopenspace
Pas étonnant que le petit séjour Parisien ait aidé les gagnants, Montmartre et les quais de Seine étant des lieux que nous affectionnons
tout particulièrement...mais comment savent-ils cela ?
Un grand merci à Philo qui a accepté de se livrer à ce jeu, les troublantes ressemblances entre les deux mâles ayant été découvertes au
départ par Elise à qui rien n'échappe !
Celle-ci doit certainement avoir aussi un double mais qu'elle se rassure: bien que distrait, je connais suffisamment les moindres
détails de son anatomie pour être certain de toujours savoir faire la différence !
(Marc)
Il est des ressemblances anatomiques surprenantes.
Ainsi, sur ces 4 photos censées me mettre en scène, certaines appartiennent en fait à un de nos amis du Net... Soumise au test, Elise, après un instant d'hésitation que l'on peut comprendre, affirme avoir fait le distinguo.
Mais votre opinion sur le sujet va peut-être semer le doute dans son esprit...
Donc, d'après vous, quelles sont parmi les 4 images, les seules qui me représentent .... A, B, C ou D ?
La solution dans quelques jours.
Avec tous mes remerciements à mon "double" pour son autoristaion de publier ses propres images à côté des miennes.
(Marc)
''Ah ! Vous venez pour la leçon de piano:
Entrez... jeune homme
Ah ! Vous verrez comme c'est bon
Le va et vient du métronome
Asseyez-vous sur ce banc suffisant
Pour deux personnes
Attaquons les rudiments
Les premiers balbutiements
Les fondations du bâtiment
Positions des doigts, souples pas comme ça
C'est vrai qu'il doit plaire aux dames
Caressez le Do…celui du piano !
Puis montez au Si pour faire la gamme
Entre nous vous viendrez à bout
De tous les claviers si vous
Arrivez à faire vibrer le mien…
Comme il convient qu'il vibre
Quand vous serez prêt, je vous apprendrai
Les Silences et les Soupirs
Il est important de prendre bien son temps
Pour savoir ce que "Piano " veut dire
Faut, c'est sûr, garder la mesure
Tout en sachant bien oser
Quelquefois ... s'écarter de la Partition,
Et improviser !
Ah ! Quel progrès, quel succès
Vous allez avoir jeune homme !
Ah ! je me sens George Sand,
Vous êtes Chopin en personne
Ce n'est pas encore les accords
Que j'adore
Mais c'est tout comme
Certains soirs, de vous à moi
Il m'arrive de regretter
De ne posséder qu'un piano droit…
Position du corps, genre toréador
Bien cambré : il est parfait
Il faut épouser, presque ventouser
Les moindres contours de la musique
Doucement, puis progressivement
Vous accélérez le mouvement
''Allegro, Ma non Tropo"
Puis de plus en plus "Fortissimo "
En fermant les yeux, je vous entends mieux
Mais ...retenez-vous un peu
Gardez je vous prie, assez d'énergie
Pour réussir la montée finale !
Ah ! Bravo, c'était très très beau
La leçon s'est bien passée
Puisque vous semblez en bonnes dispositions,
Recommencez
La, la, la ...
A demain, pour un Quatre mains
A cinq heures dans mon salon
Quand vous serez complètement au point
Je vous apprendrai le violon !''
Texte de la chanson d'Alice Dona : La leçon de piano
Dieu que j’aime
Lorsque votre main s’immisce
Volubile
Déjà, elle jubile
A l’orée des bagatelles
Ornées de dentelles
Dieu que j’aime
De vos doigts
La conversation
Lorsqu’ils écrivent leur curriculum
A l’ombre d’une jarretelle
Mais ce je j’aime encore plus
C’est de votre main et de vos doigts
La conjugaison usurpatrice
Sur mon mont de Vénus
Et l’escarmouche
Qui effarouche
Lorsqu’elle touche
Mon entrecuisse
Pour faire mouche
Sur mes lèvres
Que votre ardeur enfièvre
Tant de prémices
Suspendues
A votre bouche
Qui m’embouche
Et à votre bâton réglisse
Qui se dresse
Glisse
Et se hisse
Vers ma cicatrice
Promise au merveilleux supplice
De si délicieux vices !
(Elise)
‘’ C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or. ‘’
François Coppée (1842-1908)
Dans l’escalier
Je me suis assise
Et dans une envolée
Je me suis dévêtue
Entre mes cuisses entrouvertes
La rumeur de l’amour bruissait
Sur les marches du désir
Je t’attendais…
(Elise)
Les nuits sont trop brèves pour mon corps inassouvi
Je t'attends encore et c'est déjà l'aurore
Et le matin s'empêtre dans les draps froissés
Volontairement captive, je te donnera ma chair et mon sang
Je serai l'amante impudique de tes nuits
Tu seras le cri pourchassé sur mes lèvres
Dans la fièvre de tes étreintes
Tu seras la main aux doigts d'acier
Qui me force et me plie...
Nicole Gherhardt
Pour lire un livre électronique, il faut une liseuse.
Le mieux, c'est encore une liseuse "tactile" dont je vous
donne un aperçu de mon modèle préféré...
(Marc)
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