Elise et moi  SANS DESSUS......DESSOUS.......    

Une idée de recette pour ce long week-end...

 Le meilleur morceau varie selon les goûts

de chacune ou de chacun sauf pour ceux

qui prétendent tout aimer

(les très gourmands, cliquer sur l'image pour l'élargir)

À l'origine, le prélude est un développement des improvisations de l'artiste qui se prépare à jouer, et il lui permet de vérifier l'accord de son instrument — important pour les instruments qui se désaccordent très vite, tels le luth.

Les préliminaires, c'est mettre le corps à l'ouvrage

     (Jean-Loup Chiflet)
Extrait de Réflexions faites... et autres libres pensées

                                                                              ( photo prise sur le Net )

Pendant longtemps, je n’ai pas vraiment prêté attention à ce qui se jouait à cet instant là. C’était tout au plus une vague intuition que je laissais se dissoudre, par crainte de m’y égarer ou bien de t’y enfermer… 

A la faveur de ton sommeil, combien de fois ai-je lu ton visage en braille ; tentant de décrypter du bout des doigts la vie secrète qui s’y cache.

Dans les parenthèses d’épiderme glabre, la pulpe de mon index a retrouvé la mémoire intacte de l’enfance candide avant de balbutier une à une ces éraflures laissées par l’écume des jours.

Toutes ces égratignures m’ont émue, certaines mêmes m’ont bouleversée comme ce temps grisé effiloché à tes tempes ou bien encore ces sillons reliant la commissure de tes lèvres aux ailes du nez : petits ponts jetés entre le souvenir des sourires et le souffle pugnace de la vie.

Oui, ce visage aimé je le connais et le reconnais à travers les saisons mais il est un autre visage  que tu m’offres ainsi : par surprise, dans la fulgurance orgasmique.

Tout devient subitement altération, désynchronisation, déstructuration dans cette mouvance où tu naufrages, bouche ouverte, tête renversée, yeux clos dans les abysses d’un plaisir tumultueux.

Qu’il a-t-il de plus profondément poignant que cet écho de la jouissance animant les traits du visage aimé lorsque celui-ci flamboie sous l’extase ?

Je vois alors en kaléidoscope toutes ces déclinaisons inédites de toi, tous tes visages

inconnus un instant révélés.

Dans cette fugacité convulsive qui te livre et te délivre, c’est l’absolu, l’intemporel et l’infini qui s’incarnent simultanément en toi, comme une énigme dont je crois naïvement percer le mystère alors que je ne peux que rester à l’orée de toi…

Cette fascination inépuisable pour un visage que le plaisir métamorphose à chaque étreinte, n’est elle pas la virginité de l’Amour sans cesse recommencé ?....

(Elise)

Celles et ceux de mes ami(e)s qui ont déjà vu cette photo prise il y a pas mal d'années ont toujours admiré ma maîtrise de la planche à voiles et je me suis bien gardé de les contredire.

Aujourd'hui, pris de remords, je me sens obligé d'avouer que je ne suis pas capable de tenir sur ce genre d'engin PLUS DE 5 SECONDES !

Un laps de temps largement suffisant pour saisir cet instant fugace et se faire passer pour un super-champion.

Je me souviens de ces gens allongés sur la plage qui observaient mon manège et qui éclatèrent de rire au moment de ma chute. On les aperçoit aussi sur la photo en question et malgré une certaine honte cela reste rétrospectivement un très bon souvenir.

Elise quant à elle n'a pas encore tâté de ce sport diabolique et il faudra certainement un certain temps avant de pouvoir prendre des photos convenables de ses évolutions...à moins que je n'utilise le même stratagème.... 

(Marc)