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Beaucoup de scenarii possibles pour notre prochaine
video mais nous n'en sommes
pour l'instant qu'aux repérages
A force de nous mettre des radars et des caméras de surveillance partout, arrivera un beau jour où il n'y aura plus de
place.
Par ailleurs, comme nous le serinent les écologistes, l'eau deviendra un produit de plus en plus rare et il faudra donc la rationner
!
Des techniciens assermentés seront alors chargés d'installer une caméra dans votre salle de bain et vous ne pourrez vous y opposer car ce sera la loi.
Une caméra qui vous flashera si vous dépassez le volume d'eau autorisé pour une simple douche, les bains ayant été interdits depuis
longtemps.
Les amendes pourront atteindre plusieurs milliers d'euros selon la quantité d'eau "gaspillée".
Petit voyage dans le futur, cap sur 2030 !
"Nom de Zeus, Marty, c'est Marc, il vient de se faire flasher !"
Comme une éphémère insouciance
Loin de la frénésie
Une houle d’amnésie
Une petite anesthésie
Une douce paresse
Alanguie en caresse
Une errance entre hier et aujourd’hui
Une confluence où même la vie s’oublie
Alors qu’un arrière goût de paradis
Vient bercer l’innocence
Dans l’insolence
D’une belle indolence
( Elise)
Quand ma mémoire s’effilochera
En brumes de silence et de froid
Quand mon regard se voilera
A force de s’user sur une photo sépia
Quand je ne percevrai plus
Que l’écho lointain de ta voix
Mon corps, lui, jamais n’oubliera
De tes mains, l’ombre diaphane
Et la messe profane
Par-delà le temps
Cette mémoire de chair perdurera
Et, comme un vieux rêve
Sans fin ni trêve
Elle me hantera…
(Elise)
Je te veux
A cru
Tout à moi.
Viens te planter profond
Généreux en ma terre.
Viens!
En dévastateur
Laboure mes entrailles
À faire germer ma peau
Regarde.
Je suis là
Nu devant tes yeux.
J’ai au ventre un miracle de chair désirante.
Tendu
Dressé
Gonflé
Il n’est jamais aussi dur que lorsqu’il est doux à l’extrême
Prêt à s’aboucher à tes flancs
Qui déjà s’inondent.
Là
Où le ciel épouse la Mer
Là
Où le vent secoue la Terre
Ivres des éléments
En osmose
Hors du temps
En suspension
A faire jaillir dix mille laves
Des cratères de la passion
Nous renaîtrons ensemble
Dans le creuset de nos orgasmes »
Extrait de: Harmonieuses épousailles
Marion Lubreac et François d’Alayrac
Je t’espérais comme on attend une pluie d été…
Lorsque tes lèvres se sont posées dans ma nuque, c’est mon corps tout entier qui a bu ton baiser : une soif étanchée et une étrange fièvre inoculée simultanément.
Alors j’ai compris que ce premier baiser me libérait autant qu’il me clouait à ta loi.
D’abord, ton souffle appesanti au nid soyeux derrière l’oreille dont toi seul connais le secret et l’emprise aphrodisiaque puis les pointes de mes seins érigées comme deux accents circonflexes sous la ponctuation espiègle de ta langue…
Tes lèvres qui s’amusent à semer ça et là les germes frivoles du désir dans une flânerie faussement distraite.
Les sillons du plaisir embrasent mon ventre lorsque ta bouche décalquée à ma peau glisse lentement pour flirter avec la moiteur de l’aine.
Et ces milliers de frissons qui creusent mes reins dans une houle irrésistible cherchant désespérément l'hyménée de l’eau et du feu.
Mais tu feins d’ignorer la supplique de ma chair palpitante et ton visage se dérobe soudain à ma vue…
Tes mains emprisonnent mes chevilles et, sous les menottes de tes doigts tu figes le temps
dans l’attente exaspérée.
Ainsi ai-je appris l’obscure frustration, éprouvé toute la profondeur du désir ; là même où la soif prend sens ; à la fois dans les entrailles du corps, les battements du cœur et les aspirations de l’âme.
Ainsi ai-je appris l’extraordinaire ultérieur et le flamboiement de la délivrance ultime.
Ainsi sois tu,
Mon supplice et mon accomplissement
Mon refuge et ma croix
(Elise)
Tu m'as dit :
Je pense à toi tout le jour
Mais tu penses moins à moi qu'à l'amour
Tu m'as dit :
Mes yeux mouillés qui ne peuvent t'oublier
Restent longtemps éveillés
Lorsque je me couche
Mais ton coeur est moins grisé qu'amusé
Tu penses plus au baiser
Qu'à la bouche
Tu ne te tourmentes point
Tu sais sans chercher plus loin
Que nos joies sont bien les nôtres
Mais l'amour est un besoin
M'aimerais-tu beaucoup moins
Si j'étais une autre ?
Paul Géraldy
"Doute"
Entre mes cuisses s'ouvre le dernier secret
Que ta main hésitante lentement pénètre
Et nos corps répétés à l'infini dans les miroirs multiples
Diront la sublime jonction
Tu es en moi comme un arbre vivant
Tu t'enracines
L'arbre de ton sexe fleurit en ma chair
Il épanouit en mes veines
La lente germination de sa sève
Et ta sève s'écoule en longs flots continus
Ton visage extasié aux yeux clos
Me renvoie l'image de ma joie
Je t'aime encore et déjà tu es mort
Ce corps chaud encore sitôt le spasme retombé
Homme tu es ma force et ma misère
C'est par toi que je nais au monde
C'est par toi que je m'enlise
Que tu me donnes à la terre
Et que tu te perds en mon ventre
"Les chemins de l'impossible"...
Nicole Gherhardt.
‘’Dans un voyage en absurdie
Que je fais lorsque je m'ennuie
J'ai imaginé sans complexe
Qu'un matin je changeais de sexe
Que je vivais l'étrange drame
D'être une femme’’
Ainsi , ai je un instant imaginé les avantages d’être un homme, non pas dans la vision idyllique du prince charmant chantée jadis par Diane Tell mais à travers le portrait plus prosaïque et lucide brossé (avec humour) par GiedRé …
(cliquez pour lancer la lecture audio)
J’ai refermé mon agenda, somme toute heureuse d’être une femme libre et plus que jamais décidée à ne pas guérir de sa féminité !
Elise
"Nous sommes cousus ensemble
Le corps et l’âme ensemble
Soudés les dieux et les diables
Partager fort
Tous deux le même sort
Nous sommes cousus ensemble
Des pieds jusqu’aux étoiles
Prêts à se battre pour deux
Rentrer au port
Cousus encore
Personne ne commande ici
Personne n’obéit
La meilleure part est pour l’autre
Première, premier, qu’importe
D’un chaud manteau de baisers
Tous les chagrins on revêt
Là dans notre éternité
Rien que pour nous"
Extrait de la chanson de Enzo Enzo
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