Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Il est certains cadres qui penchent pour lesquels on
peut néanmoins ressentir un très fort penchant...
(Marc)
Petites scènes irrésistibles (mais tellement vraies) prises sur le vif d’une journée de soldes....
Bon courage ! :-)
Ecoutez plutôt ..... clic ci dessous
Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde,
Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix ;
L’harmonie et le songe et la douleur profonde
Frémissent longuement sur le bout de mes doigts.
Chair des choses ! J’ai cru parfois étreindre une âme
Avec le frôlement prolongé de mes doigts.
Renée Vivien
Vous m’aviez enfermée à double tour dans la chambre …
Aucune violence apparente dans cette séquestration.
Juste un univers clos,
Juste cet embastillement de pénombre
Juste cette chaleur étouffante,
Juste la profusion moelleuse de coussins jonchant le sol.
Juste une coupe de fruits frais, une carafe de vin rubis et le cristal d’un verre posé à côté.
Juste, à travers la cloison, la musique obsédante du boléro de Ravel en guise de ponctuation d’un temps monté en boucle…
J’ai entendu vos pas dans le couloir,
J’ai guetté votre approche,
J’ai espéré le bruit de la clé tournant dans la serrure …
Mais…
Juste votre voix s’assurant que je n’avais pas froid
Juste l’ordre de me dénuder –entièrement - !
Combien d’heures m’avez-vous laissée dans ces limbes de l’intangible ; divagant ainsi entre folle espérance et désarroi profond ?
…..Enfin, la porte s’est ouverte !
Vous m’avez bandé les yeux au prétexte pervers d’une pleine lumière devenue dangereuse
pour ma vue avant de me guider dans cette éblouissante clarté dont je sentais votre regard se repaître aux ricochets de mon corps. …
Après l’épaisseur douillette des tapis, la froideur abrupte du carrelage sous mes pieds avait quelque chose d'angoissant.
Mon épiderme tout entier se révulsait en vagues frissonnantes mais vous ne sembliez pas vous en soucier le moins du monde…
Votre corps a frôlé le mien et ma peau à la votre un instant tutoyée, s’est émue de cette promiscuité clandestine.
Bien qu’ignorante du sort qui m’était réservé, cela m’a plutôt rassurée …
D’une voix ferme, vous m’avez ordonné de m’agenouiller.
Et j’ai obéi, partagée entre fierté et humilité, rébellion et pénitence.
Puis, vous avez pris délicatement ma tête et vos doigts se sont un instant égarés dans l’épaisseur de ma chevelure avant que vos mains n’empaument mon visage.
Lentement, vous avez guidé mes lèvres vers votre bas ventre.
J’ai humé la rosée tiède de votre pubis et le parfum subtil de votre aine.
J’ai adoré visiter cette chair palpitant à l’orée de votre sexe et, sous les crispations spasmodiques de vos doigts, j’ai même pris un malin plaisir à m’attarder dans ce triangle ombreux …
Inexorable, la pression de vos mains s’est accentuée et mon corps tout entier a fléchi jusqu’à ce que ma bouche fasse allégeance au contact de votre membre dressé.
Dans son fourreau de chair, comme elle était douce votre dague, suave, dure et rebelle à la fois.
Comme pour en éprouver la vaillance, vous fourbissiez vos armes à petits coups répétés contre ma bouche.
Face à vos assauts, j’ai joué la résistance, usé l’honneur et abusé de la tendre guerre.
Je confesse l’infinie jouissance que j’ai eue à vous laisser cogner ainsi obstinément, obsessionnellement, contre la butée de mes lèvres.
Ai-je eu pitié ou bien ai-je cédé à cette envie féroce de vous happer, de vous supplicier dans ma gorge pour vous soumettre à mon tour à l’inquisition de ma langue et de mes doigts ?
Et toujours, suspendu à la spirale du temps, le tempo du boléro de Ravel coulissant sur mes lèvres, guidant en cadence vos mains sur ma tête …
Sous cet adoubement vous m’avez consacrée femme dans l’omnipotence et la fragilité : souveraine et esclave, reine et catin à la fois…
( Elise)
Tournons résolument le dos à 2011 et que 2012 soit
à l'image de ce que vous aurez décidé d'en faire.
Nous avons choisi le parti (pris) de l'inconvenante
légèreté...
Merci de votre fidélité.
Bizzzzzzzzz
"Tu vins au coeur du désarroi
Pour chasser les mauvaises fièvres
Et j'ai flambé comme un genièvre
A la Noël entre tes doigts
Je suis né vraiment de ta lèvre
Ma vie est à partir de toi. "
Louis Aragon
(Le Roman inachevé )
La ville miroite doucement dans l’irisation de ses pavés. Tout au long des rues enguirlandées, l’Avent ‘’s’envitrine’’ sous les arches de lumière avec une ostentation racoleuse devenue amnésique du cours du monde…
En dépit de tous ces artifices, la magie de Noël opère toujours ; prête à nous ramener sur ces chemins d’enfance au regard écarquillé.
Nous voilà tous deux, comme au premier matin du monde, le cœur endimanché et l’âme vagabonde, flânant bras dessus dessous à travers les ruelles désertées.
Le vent d’hiver s’époumone et virevolte en bourrasques. Toute frissonnante, je me serre contre toi, engoncée dans un long manteau dont l’apparence sage dissimule une mise minimaliste : guêpière, bas et cuissardes.
Tu resserres ton étreinte et je devine à ton sourire coquin l’espoir qu’une saute de vent vienne par surprise dévoiler ces secrets de soie entre toi et moi.
Nous débouchons sur la grand place où se tient le traditionnel marché de Noël.
La foule déambule dans le labyrinthe des petits chalets de bois au fronton décoré de branches de sapin.
Là, un orgue de barbarie régurgite en zigzags de carton perforé ses notes désuètes, ici l’odeur gourmande des marrons grillés réchauffe les palais et les cœurs au détour d’une allée et partout des enfants joyeux sautillent en croquant à belles dents des pommes d’amour aussi rouges que leurs joues .
Le temps s’offre une trêve entre jadis et demain et nous, amants de contrebande, nous nous glissons dans le flux ondoyant de cette foule anonyme.
Plus tard, nous ferons une halte et, les yeux dans les yeux nous trinquerons à l’amour avant de savourer un verre de vin chaud parfumé à la cannelle , puis, la nuit venue, nous regagnerons le cocon ouaté de la maison, la tête encore bourdonnante de tous ces petits bonheurs glanés…
( Elise)
On me dit que nos douches ne valent pas grand chose,
Qu'elles fuient de partout sans qu'on en trouve la cause
On me dit qu'un sol qui glisse ce n'est pas rigolo
Avec un bras cassé on est vite à l'hosto
Mais mon pommeau m'a dit...
Qu'il fonctionnait encore,
Et mon plombier m'a dit que
Je pouvais le garder encore
Serait-ce possible alors ?
(Marc)
Bravo à la "Vierge et au Scorpion" qui ont trouvé la bonne réponse à l'énigme soulevée dans l'article concernant la gémellité et qui tenait
toute la France en haleine depuis plusieurs jours !
Les images de moi-même étaient bien la B et la D, les autres appartenant à Philo, lequel possède lui aussi un blog riche en textes et en
photos que nous ne saurions trop vous recommander de visiter si ce n'est déjà fait en cliquant sur ce lien : philopenspace
Pas étonnant que le petit séjour Parisien ait aidé les gagnants, Montmartre et les quais de Seine étant des lieux que nous affectionnons
tout particulièrement...mais comment savent-ils cela ?
Un grand merci à Philo qui a accepté de se livrer à ce jeu, les troublantes ressemblances entre les deux mâles ayant été découvertes au
départ par Elise à qui rien n'échappe !
Celle-ci doit certainement avoir aussi un double mais qu'elle se rassure: bien que distrait, je connais suffisamment les moindres
détails de son anatomie pour être certain de toujours savoir faire la différence !
(Marc)
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires