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AFIN D 'ERADIQUER  L'AVALANCHE DE PUBS INTRUSIVES
ET LE RENVOI VERS DES SITES PORNOS QUE LE SITE NOUS IMPOSE 
UN SEUL MOYEN : LES BLOQUER EN INSTALLANT
LE LOGICIEL  "ADBLOCK PLUS " GRATUIT
   



 

 



 


 

panneau-agde.jpg

 

Comme déjà relaté dans un précédent article, nous nous sommes rendus plusieurs fois cet été sur ce que l'on surnomme "La baie des cochons", autrement dit la fameuse plage libertine du Cap d'Agde. Plage qui suscite d'éternelles polémiques entre les "pour" et les "contre", ces derniers se disant outrés, choqués, scandalisés au point d'écrire au ministre de l'Intérieur qui a en ce moment d'autres chats (pour ne pas dire chattes) à fouetter !

 

naomi_index2.jpg

Mais que viennent donc faire ces pères et ces mères-la-vertu sur cette portion de plage d'un peu plus d'une centaine de mètres alors qu'ils ont à leur disposition en cette même station balnéaire des kilomètres de littoral tout à fait classiques ? Regarde-t-on des westerns quand on n'aime pas les westerns, mange-t-on des épinards quand on aime pas les épinards et surtout doit-on prôner l'interdiction des westerns et des épinards sous prétexte que nous n'aimons ni les uns ni les autres ?

 

photo01.jpg

En ce qui nous concerne, cet endroit certes très particulier, totalement affranchi des normes morales de nos sociétés où le sexe reste tabou au point de flouter les sexes lors d'un reportage télévisuel sur le naturisme, cet endroit ne nous apparaît nullement comme une préfiguration de l'enfer où de pauvres damnés subiraient les assauts de démons lubriques.

 

photo08.jpg

En ce lieu de permissivité, personne ne vous oblige à faire quoi que ce soit et personne ne vous demande rien.

Les batifolages vont des simples caresses à des ébats torrides et ceux qui se lâchent sans la moindre retenue le font en toute connaissance de cause sans s'étonner que le spectacle qu'ils offrent puisse provoquer des attroupements de voyeurs. Sans doute d'ailleurs certains d'entre eux recherchent-ils délibérement dans un but d'excitation un maximum de témoins à leurs débordements. Bref, tout le monde y trouve son plaisir, le tout dans le respect, la tolérance et même une franche bonhommie lorsque, en guise de remerciements pour les actrices et acteurs, les spectateurs finissent par applaudir

!


photo10.jpg

Pris par l'ambiance, il nous est arrivé de nous laisser nous aussi aller à quelques privautés qui ont dû plaire à ceux qui les ont vues au point de venir nous en féliciter !

Mais le but de cet article, ne vous en déplaise, n'était pas de vous raconter en détail nos petits amusements... ce sera peut-être pour une autre fois. En fait, je voulais simplement rendre hommage à une personne que vous apercevez sur la photo ci-dessous: le marchand ambulant qui, sous un soleil de plomb, passe de longues heures à pousser son lourd chariot pour proposer à tous ces corps nus surchauffés au propre comme au figuré un large choix de sorbets et esquimaux....

 

photo05.jpg

Un marchand plein de mérite car étant la seule et unique

personne au milieu de ce décor à rester de glace !

 

(Marc)

 

NOTE IMPORTANTE: les photos et vidéos étant, c'est la moindre des choses, STRICTEMENT INTERDITES en ce lieu, ce ne sont évidemment pas les nôtres.

Pour illustrer cet article, nous nous sommes servis d'images trouvées sur le site d'une certaine Naomi.... qui propose d'en voir plus moyennant finances !

Tout en nous gardant de tout jugement sur cette façon de tirer profit d'un lieu de libertinage à l'origine gratuit, nous signalons à la Naomi en question que nous retirerons ces photos de notre blog si cela devait la déranger...

Lundi 3 octobre 1 03 /10 /Oct 17:02
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : blog sexe des amis
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P10100470

 

La mer ressemble à ton amour
Sa couleur change au gré des jours
Mais dans son âme elle est la même,
Fidèle à ceux qui l'aiment
Elle a le temps pour paysage,
Elle est le but et le voyage
Elle se nourrit de liberté, d'espace et d'éternité
 
Entre ses digues, entre ses rives,
Elle n'est jamais vraiment captive
Elle veut sentir qu'on la désire,
Elle s'avance, et puis se retire
Il faut la conquérir toujours...
 
Elle a des vagues de tendresse
Qui m'épousent et me caressent
Elle s'abandonne autour de moi
Pour rejaillir entre mes doigts
Elle me berce et elle me chavire,
Elle m'emporte comme un navire
 
Je ne sais plus où elle s'achève
Elle est plus vaste que mon rêve
Elle est profonde et transparente
Aussi pure aussi apaisante
Que ton regard à mon cœur lourd...
Elle vit des drames et des naufrages
En rapportant jusqu'au rivage
Les souvenirs qu'elle a sauvés
Des profondeurs de son passé
Elle a parfois dans ses reflets
Tant de regards et de regrets
Qu'elle va noyer son amertume
Derrière un grand rideau de brume
 
Elle vient se perdre entre les dunes
Ouvrir son âme à son chagrin
Verser des larmes entre mes mains
Au soleil après la tempête
Elle se rassemble et elle s'apprête
Elle avance encore et toujours...

La mer ressemble à ton amour Ai-je assez d'une vie pour en faire le tour ?

 

 

(Yves Duteil)

 
Copie de P10100461
Jeudi 29 septembre 4 29 /09 /Sep 01:07
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : blog sexe des amis
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Solstice

 

 

S’habiller le cœur de murmures

Ganter ses doigts de tendresse

Effleurer le temps

Caresser le vent

Et par le seul frisson

Ré enchanter le monde…

 

(Elise)

 

Mardi 20 septembre 2 20 /09 /Sep 11:45
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : les blogs persos
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  La-lecrice-copie-1.jpg

 

« Avez  vous trouvé ? »

« Oui, Monsieur »

« Parfait ! »

 

Le « Prenez place !» qui suivit s’apparentait plus à un ordre qu’à une invitation courtoise.

La voix de l’homme, tout comme son attitude avaient quelque chose de protocolaire. Chacun de ses gestes transpirait l’austérité jusque dans la manière de se déplacer : une sorte de chorégraphie lente qui ne pouvait s’expliquer par la simple prudence due à sa cécité partielle.

 

Surmontant son mal-être soudain, la jeune femme se dirigea vers un fauteuil.

 

«  Non…! Ici » fit-il sur le même ton péremptoire désignant la méridienne de velours grenat qui trônait au milieu de la pièce.

Elle s’y assit  ou plutôt s’y tassa, buste droit, jambes serrées et s’empressa d’ouvrir le livre dont elle n’avait même pas regardé le titre.

 

« Pas ainsi ! »  Dit le vieillard en approchant un fauteuil. Il s’y installa confortablement, ses mains noueuses croisées sur le pommeau de la canne comme un vieux maître à danser étayant son autorité.

 

La jeune femme leva un regard interrogateur vers son hôte.

 

« Vous devez vous offrir à la lecture, vous ouvrir aux mots, les accueillir avant même que vos lèvres ne les prononcent.

Tournez-vous de trois quarts et allongez-vous … »

 

« Mais… »

 

« Je vous rémunère généreusement pour une prestation dont j’exige l’exécution fidèle et conformément à mes critères ! Comprenez-vous cela ? »

 

La jeune femme s’exécuta : inutile de discuter avec ce vieux barbon autoritaire et misogyne !

 

Elle prit une profonde respiration et baissa le regard vers l’ouvrage :

La philosophie dans le boudoir  ou les Instituteurs immoraux

Marquis de Sade.

Un frisson désagréable parcourut son échine tandis qu’une vilaine petite sueur perlait son front lorsque son regard ricocha sur le sous-titre :

Dialogues destinés à l’éducation des jeunes demoiselles …

 

Elle comprit alors le choix prémédité que le vieil homme avait fait de ce livre en parfaite adéquation avec le lieu, son décor baroque, ses  éclairages tamisés et la personnalité du propriétaire.

 

La jeune femme sentait le regard appesanti du vieillard scruter son corps et dévoiler son dos.

 

Elle se précipita dans la lecture comme on se jette à l’eau : avec cette hâte désespérée d’en finir au plus vite.

 

Les minutes s’écoulaient. Seule sa voix brisait le silence.

Peut être l’homme s’était il endormi ? Peu à peu, elle oublia jusqu’à sa présence et s’absorba dans une lecture plus affirmée et plus fluide.

 

’ Dolmancé.

…Rapproche-toi plus que jamais de ta victime avant que de l'immoler…

Livrons-nous donc hardiment et sans cesse à la plus insigne fausseté ; regardons-la comme la clé de toutes les grâces, de toutes les faveurs, de toutes les réputations, de toutes les richesses, et calmons à loisir le petit chagrin d'avoir fait des dupes par le piquant d'être fripon.’’

 

C’est alors qu’elle sentit un étrange frôlement remonter tout le long de sa colonne vertébrale. Quelque chose de froid et d’inhumain s’emparait de sa peau jusqu’à hanter sa chair.

Le contact glacial et acéré d’un objet dans sa nuque la fit sursauter et, d’instinct, elle se retourna.

Le vieil homme était toujours assis tout près d’elle, une esquisse de sourire énigmatique sur les lèvres.

«  Chut !.... Poursuivez… » Dit il d’une voix soudain radoucie.

 

Elle réprima un haussement d’épaules : cet homme était un original ou un fou que l’âge égarait. En dépit de son comportement étrange, elle jugea qu’il n’était pas en état physique de l’agresser ou de lui nuire d’une quelconque manière.

 

Elle reprit sa mission : lire encore, lire, obstinément...

Le vieil homme poursuivait son énigmatique manège avec une dextérité surprenante, maniant avec une précision machiavélique sa canne.

Insidieusement il en fit glisser la pointe dans le décolleté de sa robe ; exacerbant à outrance l’échancrure jusqu’à la naissance de la poitrine. 

« N’ayez crainte ! » dit-il en courtisant à distance la gorge  satinée puis, toujours armé de ce substitut de main, il redessina à travers le tissu léger les aréoles avant de jeter son dévolu sur la pointe des seins qui, aussitôt se dressèrent sous la stimulation acérée..

 

«  Poursuivez…  Mais poursuivez donc !»

 

‘’ Dolmancé : Il est très doux de scandaliser ; il existe là un petit triomphe pour l'orgueil qui n'est nullement à dédaigner : je vous l'avoue, mesdames, c'est une de mes voluptés secrètes : il est peu de plaisirs moraux plus actifs sur mon imagination’

 

Par une étrange alchimie les mots du livre prenaient vie et entraient en résonance avec ce trouble grandissant dont le vieil homme ensemençait sa peau, sans jamais qu’il ne la touche de ses propres mains.

 

L’homme s’était levé et, tel un fleurettiste, il poursuivait méthodiquement son œuvre mouchetée.

Désormais, la pointe de sa canne soulevait l’ourlet de sa robe et relevait celle-ci jusqu’au nombril. Sans transition, le vieillard fit pivoter habilement la canne jusqu’à ce que le pommeau entre en contact avec le corps de la jeune femme.

Un pommeau d’argent finement ciselé et dont la rotondité faisait oublier la froideur du métal pour n’être plus qu’un objet d’adoubement glissant sur son corps.

 

« Détendez-vous, ne pensez plus à rien » souffla le vieil homme et, joignant le geste au murmure, il écarta avec une douce violence les cuisses de la lectrice avant de poser le pommeau sur le renflement de son mont de Vénus.

Posément, avec une sorte d’application artistique, il fit glisser le pommeau  dans l’entrejambes de la jeune femme et s’activa dans un mouvement de va en vient comme s’il voulait en polir la protubérance.

 

Le livre glissa des mains de la jeune femme qui ferma les yeux, domptée par l’étrange caresse qui ployait son corps offert en pâture aux fantasmes du vieil homme.  

Le plaisir naissait entre ses jambes et elle ne pouvait le réprimer. Elle se livra dans un épanchement humide qui coulait abondamment et détrempait le fond de sa petite culotte de coton.

Elle ne pensait plus et toutes ses peurs s’étaient envolées sous l’emprise magnétique de ce plaisir inondant son corps devenu non défendant.    

 

Elle oublia le temps, le lieu et la situation jusqu’à se fondre, se confondre et n’être plus que cette volupté jouissive suspendue aux mouvements funambules d’un pommeau.

Au bout de quelques minutes, le plaisir l’emporta dans un incoercible cri fauve.

 

 

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, son regard croisa celui du vieillard  plongé dans la contemplation de son extase féminine. L’homme se tenait debout, appuyé sur cette canne aux pouvoirs ensorceleurs. Son visage était impénétrable mais ses yeux  avaient perdu leur couleur délavée et un petit éclat miroitait au centre des pupilles.

 

Le vieillard glissa une main dans la poche de son peignoir en en sortit une enveloppe cachetée qu’il tendit dans un silence lourd à sa lectrice avant de pointer sa canne en direction de l’entrée de l’appartement.

 

La jeune femme se releva, ajusta sa robe et  remit de l’ordre dans ses cheveux avant de s’éclipser sur la pointe des pieds.

 

La rue l’accueillit dans un vertige de lumière, un déluge de bruits et un flot ininterrompu de circulation.

 

Elle avançait, telle une somnambule parmi la foule des passants, son corps flottait encore et sa tête était toujours embrumée.

Elle éprouvait bien des difficultés à se réapproprier son individualité, encore imprégnée profondément par  cette expérience insolite qui avait moins prostitué sa chair qu’elle n’avait dévoyé son âme sur les chemins tortueux de la perversion.

 

 

Récit imaginé et mis en scène  par Elise.

Les décors sont signés Roger Harth

Les costumes cousus main par Donald Cadwell…


Vendredi 16 septembre 5 16 /09 /Sep 11:21
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : les blogs persos
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Boudoir

                                                                                     Photo issue du Net  

 

Création d' Alain Grand / Artiste peintre 

 

 

L’adresse correspondait à un immeuble de style Haussmannien. Elle leva la tête, subjuguée par la majestueuse façade où, entre les corniches en saillie, courait le serpentin volage des balcons .

D’un index tremblant elle composa la combinaison du digicode que son interlocuteur lui avait confiée par téléphone.

 

«  Monsieur âgé et malvoyant  recherche jeune femme pour lui faire la lecture »

  L’annonce avait piqué au vif sa curiosité d’une manière inexplicable...

 

Alors qu’elle s’engouffrait dans l’ascenseur, elle jugea sa démarche si déraisonnable qu’elle faillit céder à l’envie de rebrousser chemin.

Elle tâta son sac à main , rassurée en sentant sous sa paume le renflement de la bombe lacrymogène, arme discrète dont elle ne séparait jamais... au cas où.

 

Elle appuya brièvement sur la sonnette dont le son aigrelet ébranla la somnolence douillette du palier.

Des pas rythmés par le martèlement sec d’une canne se rapprochaient  inéluctablement puis

une clé tourna lourdement par deux fois dans la serrure.

 

Un peignoir de brocart surmonté d’une belle tête de vieillard au regard délavé et encadrée par une chevelure de neige nouée en catogan apparut dans l’embrasure de la porte.

 

« Ah … enfin ! » dit la voix avec une autorité naturelle que le grand âge n’avait pas entamée.

« C’est par là » dit l’homme en pointant sa canne vers le fond  faiblement éclairé de ce qui semblait être une somptueuse enfilade de pièces.

 

Elle le suivit à distance, aussi déconcertée par le personnage que par la pénombre qui régnait dans l’appartement…

Le vieil homme avançait avec cette lente conviction que confère la parfaite connaissance des lieux.

Parvenu à l'orée de cette trouée de lumière, il s’effaça et lui demanda de le précéder dans la pièce.

 

Haut de plafond et vaste, l'endroit tenait à la fois du bureau, de la bibliothèque, de la chambre mais aussi du boudoir par le raffinement des étoffes, la profusion de tapis, l'épaisseur des doubles rideaux et la ponctuation d'éclairages diffus savamment disposés au point de convertir cet espace en salon des plus intimes.

 

« Approchez… Plus près… Encore plus près vous dis-je ! » 

 

Comme une enfant apeurée elle s’avança vers lui, jusqu’à portée de main.

 

« Que diable ! De quoi donc avez-vous peur ? » dit l’homme sur un ton mi-badin, mi-agaçé tandis que du pommeau de sa canne, il suivait les courbes de son corps dans un invisible sculpture en arabesques d’ombre et de silence.

 

Satisfait de son inspection, il laissa choir la  canne sur le sol avant de s’emparer de son visage comme pour le modeler entre ses mains…

« Chut ! Ne dites rien et ne bougez pas … Je vous ai devinée ; maintenant laissez moi vous découvrir… »

 Il lissait de ses doigts les paupières fermées de la jeune femme, suivait délicatement l’arête du nez, surlignait le bombé des pommettes, l’ourlet des oreilles, courtisait la rondeur du menton et s'assurait de la fragilité de ce cou de colombe.

 

«  Bien, très bien ! » affirma t-il sur ton presque enjoué qui tranchait avec l'allure guindée de vieil aristocrate. Puis il lui intima l’ordre de se diriger vers la bibliothèque pour extraire de ses rayonnages le sixième livre à gauche situé sur la deuxième étagère.

En partant du bas précisa-t-il...

 

 ( A suivre...)

 

 

Elise

Mardi 13 septembre 2 13 /09 /Sep 02:30
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : BATIFOLAGES
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Retour de vacances....

On n'a pas fait la Route 66, préférant un autre numéro

 

 

Harley 3
Les bikers étaient aussi disponibles qu'avenants.... leurs engins bien lustrés...
Bref, la tentation était trop forte et l'occasion trop belle pour tester ces superbes machines.
Petit clin d'oeil et bises au passage à Marie qui a déjà elle aussi testé et approuvé cette ambiance festive, conviviale et bon enfant !

 

Harley 1

 

 


Mardi 6 septembre 2 06 /09 /Sep 12:45
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : Miss s'exhibe et vous aussi
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Voyage

 

 

« Je te donnerai
Tous les bateaux,
Tous les oiseaux, tous les soleils
Toutes les roses
Toutes les choses qui t'émerveillent

 Je te donnerai
Les océans, les goélands
Et les fruits d'or
L'île au trésor
Et les grands bals sur les étoiles »

 

Michel Polnareff

 

 

Nous mettons les voiles pour quelques jours et vous emportons dans nos rêves ...

A très bientôt ...

Bises à tous et toutes

E&M

Vendredi 26 août 5 26 /08 /Août 11:50
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : les blogs persos
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stylo-plume

 

Elle lisait, recroquevillée dans ce vieux fauteuil qui, sous le poids des ans et celui des séants conjugués, s’était subtilement affaissé en offrant un nid d’exil pour qui se perdait entre ses bras de velours élimé.

La radio distrayait le silence lorsque la voix d’Yves Montand  la détourna de sa lecture en venant susurrer à son oreille.

’Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit… ‘’.

 

Elle posa le livre sur ses genoux et le referma, parfaitement démunie et définitivement fragilisée.

Elle regarda ses mains amaigries et ses paumes creusées : le temps fuyait entre ses doigts, volatile et grave à la fois : une sorte de maléfice distillé au fil des jours et qui ne révèle son poison qu’à l’automne de la vie…

 

Elle se dirigea vers l’antique secrétaire dos d’âne au chevet duquel elle avait pris l’habitude de rédiger sa correspondance.

Elle en ouvrit l’abattant et sortit  délicatement de l’un des tiroirs une feuille de vélin jauni, prit son stylo - plume et huma longuement de l’odeur d’encre qui s’en échappait.

 

Il fallait absolument qu’elle lui écrive : là, sur le champ, dans cette urgence qui désorganise le temps..

 

Ecrire avant qu’il ne soit trop tard,

 

Calligraphier l’amour en pleins et déliés et en coucher l’ombre penchée sur le papier.

 

Ces mots, elle les avait souvent murmurés au creux de son épaule et même criés dans l’élan passionnel sans jamais en épuiser la force ni le sens profond.

 

Tout se bousculait dans sa tête, tout débordait de son corps au point qu’elle ne savait plus  comment engager cette lettre…

 

Elle restait ainsi, immobile, face à cette feuille blanche bien trop petite pour contenir les débordements de l’âme et bien trop plane pour endiguer les ricochets du cœur.


Toute cette effervescence qui lui engrossait le cœur, il lui était impossible de l’encager au lacis des lettres, dans des mots chétifs et ridiculement étriqués…

 

Alors, elle coupa une mèche de ses cheveux et l’enroula délicatement dans la feuille de vélin sur laquelle elle vaporisa l’aura de son parfum. Elle glissa le tout dans une enveloppe qu’elle prit soin de sceller par un cachet de cire avant de la ranger dans ce tiroir jusqu’à ce qu’il la découvre un jour, par pur hasard ou plus tard ; fatalement…

 

Elle n'avait rien écrit

Pourtant tout était dit …

 

 

( Elise)

 

 

Jeudi 25 août 4 25 /08 /Août 01:56
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : les blogs persos
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sondage

 

Vous avez été nombreux à participer à notre sondage lancé il y a quelques semaines et nous vous en remercions.

 Comme nous nous en doutions un peu, la majorité d'entre vous, près d'un quart, aimerait nous rencontrer pour participer à nos ébats et nous en sommes très flattés ! La demande étant très supérieure à l'offre et le traitement des nombreuses lettres de motivation prenant énormément de temps, la longue liste d'attente risque toutefois d'en décourager plus d'un sans garantie de résultat final. En cas d'urgence, nous vous conseillons donc de vous rediriger vers des sites de rencontres spécialisés, certes payants mais où l'offre est plus abondante.

 

20% sont volontaires pour participer à une de nos séances photos mais nos photographes actuels ont déjà des contrats jusqu'en 2012 et aucune place n'est actuellement disponible.

 

Pour celles ou ceux qui ont choisi une simple entrevue autour d'un verre ou d'une bonne table, (34 % au total), précisons que les consommations et additions sont partagées, le "partage" en question ne signifiant pas nécessairement que le dessert " Elise à la chantilly sur son coulis de framboise" figure   au menu !

 

Pour les 17 % de simples voyeurs, sachez qu'il n'existe aucune programmation. Les lieux et heures étant toujours improvisés à la dernière minute, il reste, à défaut de se trouver au bon endroit et au bon moment pour du réel, de se contenter de virtuel en compulsant les archives vidéo de notre blog.

 

Le scrabble, le cinéma, la télé n'intéressant pratiquement personne - ce qui ne nous étonne guère ! -,nous ne ferons aucun commentaire à ce sujet

 

Pour finir, et c'est notre grande déception, 1% seulement nous aiderait à retapisser notre salon. Sur ce chapitre, on voit qu'on ne peut pas compter sur vous et nous allons donc nous débrouiller tous seuls !

Vous pourriez quand même faire un effort, mince alors, ne serait-ce que pour tenir l'échelle pendant qu'Elise en soutien-gorge et porte-jarretelles décolle le haut de l'ancienne tapisserie. Du coup, ça vous fait changer d'avis.... trop tard !

Qui sait, la même proposition figurera à nouveau dans le prochain sondage...

 

Quoiqu'il en soit, merci encore de votre participation, ravis que nous sommes de l'intérêt que vous continuez à nous porter et qui ne peut que nous encourager à continuer. 

 

Lundi 22 août 1 22 /08 /Août 11:44
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : Miss s'exhibe et vous aussi
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La source Photo issue du Net

Elle naît tout en bas d'un lieu géométrique

A la sentir couler je me crois à la mer
Parmi les poissons fous c'est comme une musique
C'est le printemps et c'est l'automne et c'est l'hiver

L'été ses fleurs mouillées au rythme de l'extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l'amour n'a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n'ont plus besoin d'enfants


Ta dune je la vois je la sens qui m'ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s'en va
Qui s'en va et revient mieux que l'imaginable
Ta source tu le sais ne s'imagine pas

Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la terre
Ta source s'est perdue au fond de ma poitrine

 

Léo Ferré

 

Jouissance

Vendredi 19 août 5 19 /08 /Août 12:02
- Par Elise - Publié dans : elisetmoi - Communauté : Miss s'exhibe et vous aussi
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