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Nous possédons tous ce curieux sixième sens qui nous avertit d'une présence dans notre dos.
Alors que dans la vie courante se sentir observé est plutôt désagréable, en certains lieux de permissivité la sensation peut au contraire
s'avérer très émoustillante...
Surtout lorsque s'y ajoutent les frôlements de mains étrangères sans que l'on sache vraiment si elles oseront aller plus loin...
Lorsque ce jour-là, piqués par la curiosité, nous avons fini par nous retourner, il n'y avait plus personne...
Le hasard fait que ces mains caressantes étaient peut-être les vôtres et que vous étiez loin de vous imaginer que ce qui avait excité votre soudaine convoitise nous appartenait.
Dans un mélange de peaux parfumées
Une pièce vide
Dans le plaisir liquide
Des sombres sortilèges
Je veux m’enfermer avec toi
My sweet geisha
Grain de beauté
Comme fleur sauvage
Sexe bleu nuit
En corolle écarlate
L’amour qui fuit
Des lèvres incarnates
Des violences d’extase
Et des regards fragiles
Etreintes immobiles
Où des bouches s’écrasent
Dans des nuits magnétiques
Aux ondes frémissante
Je veux me fondre en toi:
My sweet geisha
Hervé LAFFORGUE
Une image qui résume le mieux ce que fut cet après-midi
de dimanche de Pâques...
La télé était éteinte, le téléphone décroché....
seule la webcam était restée allumée.
Heureusement, il y eut sufffisamment de personnes
serviables pour nous signaler notre étourderie
qui n'en était peut-être pas une...
En ce dimanche de Pâques, prenant ma douche
après une petite sieste agitée, une question philosophique
cruciale me traversa l'esprit:
"compte-tenu de son actuelle sophistication
avec débit et pressions variables, le pommeau
de douche dont je me saisissais pouvait-il être
classé parmi les sex-toys ?"
Bien utilisé, on ne pouvait que répondre oui.
Toutefois, j'ai constaté une fois encore que la présence
d'une tierce personne dans la cabine de douche pouvait
procurer des effets bien plus jouissifs que le pommeau
en question et ce, sans avoir à faire couler la moindre
goutte d'eau.
(Marc)
Je me souviens de cette nuit d’été aux reflets embrasés des réverbères et de nos pas résonnant dans cette ruelle.
Tu tiens ma main et j’improvise pour toi seul une danse baroque sur les pavés luisants …
Au loin, les notes erratiques d’un tango argentin dans l’air embaumé comme autant de pulsations, autant d’envies scandées.
Nous passons devant une porte cochère dont les doubles battants entrouverts happent nos silhouettes.
A l’instant même, nos regards s’aimantent si fort que je ne me souviens plus lequel de nous deux attire l’autre dans l’entrebâillement mystérieux.
Alors tout s’emballe : nos bouches et la faim qui les tenaille, nos mains fiévreuses chuchotant la cambrure du désir et ses caresses bohèmes…
Un vertige comme un parfum d’interdit, nos murmures engloutis dans un souffle, tes mains dans mes cheveux fous , ma tête renversée et mon corps qui plie sous ton étreinte.
Puis le glissement de mon corsage sur mes seins offerts à tes baisers vampires et simultanément mes mains qui échancrent sur ton torse le V de ta chemise avant d’ouvrir, impatientes la braguette de ton pantalon sur le brasier de ton bas-ventre.
Un courant d’air chaud porte au fer rouge notre ardeur : tu t’adosses à l’un des battants dont la fermeture fait vaciller les ombres et tu me soulèves entre tes bras.
Arrimés l’un à l’autre, dépenaillés, mes jambes relevées entourant ton bassin, tes mains sous mes fesses, nous martelons l’obscurité dans la folie de nos caprices ruisselants .
L’indécente chevauchée nous emporte très vite au bout de nous, vers une extase fauve à faire trembler les portes de la nuit…
(Elise)
Dans sa jeunesse, Elise n'aurait eu aucune gêne à intégrer la troupe des danseuses du Crazy Horse mais le destin en décida autrement et son parcours professionnel fut beaucoup plus classique...
Mais de même qu'il existe le Home Cinema comme substitut au spectacle cinématographique en salle, on peut aujourd'hui, grâce à Internet, se
faire son Home Cabaret et jouer les Crazy Girls en toute liberté.
C'est ainsi que l'autre soir, Elise m'a fait la surprise de se lancer sous mes yeux ébahis dans un show ô combien torride, franchissant les
ultimes limites de l'exhibition. Ce corps que je pensais connaître par coeur me dévoilait soudain de nouveaux charmes qui m'enflammèrent plus vite que des brousailles sous l'effet d'une étincelle
lors d'un été de canicule.
Privilège supplémentaire, je savais que ma Crazy Girl à moi ne s'esquiverait pas discrètement à l'issue du spectacle par la sortie des
artistes et qu'elle m'acccorderait ses faveurs à travers une tout autre chorégraphie jouée à deux encore plus délirante !
L'affiche King Size du spectacle se trouve ICI . Un
exemplaire dédicacé est envisageable à ceux qui sauront trouver les mots pour séduire l'artiste...
(Marc)
( photo non contractuelle)
Il est tôt, très tôt même dans la latitude de ces heures indues, étrangères au temps égrené, ces instants que l’on fait siens avant la sonnerie du réveil.
Je pressens ton éveil à la manière indolente que tu as de bouger, comme si tu revenais incorporer progressivement cette chair exilée dans des rêves obscurs.
Tu te tournes vers moi pour m’embrasser mais, le I de mon index dressé contre tes lèvres suspend ce baiser…
« Bonjour, avez-vous bien dormi ? »
Dieu que c’est drôle de voir la tête que tu fais !
L’instant de sidération passé, tu te glisses volontiers dans ce jeu amnésique d’un « Tu » érodé au fil des ans.
Comme il acidulé ce vouvoiement oublié, ce vouvoiement d’avant lorsque rien n’est accompli et quand tout ouvre sur l’innombrable des possibles…
A l’orée de ce jour nouveau, dans des lointains obsolètes, nous redécouvrons les délices de ce Vous distancié, aussi intimidé que curieux de l’autre, ce Vous qui doute, qui espère et qui frémit.
Des heures où les regards se cherchent ; celles des pas incertains, des gestes retenus , des frôlements comme des lapsus gestuels, celles encore des mots qui engrossent le cœur des plus tendres aveux .
J’aime ces espaces à claire voie qui flirtent avec l’impromptu, le danger, la peur et l’excitation des découvertes.
J’aime ces terres inconnues entre toi et moi, ces territoires mystérieux où l’on s’aventure toujours le cœur battant et le regard affûté.
Ce soir tu tenteras un « Voulez-vous dîner avec moi ? » et ce Vous me bouleversera encore.
Dans ce restaurant aux lumières tamisées, tu seras cet inconnu déroutant et charmeur. Lorsque ta main s’avancera vers la mienne, mes joues rosiront comme la première fois où ma peau a entendu le murmure de tes doigts courtisant les miens…
Alors je pencherai un peu la tête de côté et je jouerai avec une mèche de cheveux, les yeux baissés pour dissimuler mon émoi.
Et toi, tu me regarderas comme cette femme étrange et séduisante que tu envisages, dévisages et imagines sans limites et sans âge…
Lorsqu’au mitan de la nuit tu me raccompagneras, au bénéfice d’un feu rouge éternisé, tu m’enlaceras dans une première étreinte de silences palpités.
Avant que l’habitude ne s’invite, la surprise jaillissante de ce Vous impromptu entre Nous...
(Elise)
Réinstallées dans le Parc national du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992, les populations de loups essaimeraient depuis peu dans d'autres campagnes plus lointaines.
Il ne s'agirait cependant que de loups appartenant à une espèce très spéciale qui n'osent se montrer que dans des circonstances
particulières.
Un phénomène que nous avons pu observer lors de notre dernier pique-nique...
Samedi 9 Avril. Inspirés par le "Déjeuner sur l'herbe" de Manet, nous décidons d'en faire autant... Direction donc, la campagne
verdoyante.
La température est incroyablement douce pour cette saison, voire chaude...pas loin de 29° au milieu de l'après-midi ! Après plusieurs
kilomètres, nous découvrons au bout d'un petit chemin en bordure de route un champ très accueillant à l'abri des regards. Ce sera là !
Insensibles au proverbe recommandant de ne pas se découvrir d'un fil en Avril, en une seconde nos vêtements jonchent l'herbe tendre et nous
nous retrouvons nus comme des vers sous un soleil ardent.
Installés sur une couverture, nous préparons le pique-nique. Comme le chante Nino Ferrer, "on n'avait rien oublié, les assiettes, les
paniers" sans oublier une bouteille de rosé de Provence.
Repas excellent.... et puis, comme il fallait s'en douter, l'effet conjugué de Bacchus et de Phoebus se met à faire surgir en nous des idées
coquines
N'est-il pas risqué de nous faire surprendre en train de faire l'amour ? Bien sûr que si mais cette crainte ne fait qu'accroître notre excitation et nos deux corps s'offrent bientôt sauvagement l'un à lautre sous le chant des oiseaux.
L'appareil photo à déclenchement automatique fixe quelques images, histoire de ne pas garder que pour nous ces doux instants et vous laisser
une fois de plus en être les témoins.
Le soleil chauffe de plus en plus nos peaux et nous terminons par une petite sieste dans un coin moins ensoleillé.
Quelqu'un nous a-t-il vus ? Peut-être. En tous cas, son extrême discrétion fait que nous ne nous sommes aperçus de rien
!
Voilà longtemps que nous n'avions pas pratiqué du naturisme sauvage, plus habitués que nous sommes aux plages dites "libertines". Mais entre
les voyeurs visibles du littoral et les voyeurs hypothétiques de la campagne, il arrive toujours un moment où la passion finit par nous faire oublier leur présence...
On croit pouvoir bronzer dans son jardin sous le doux soleil de ce mois d'Avril à l'abri des regards et on oublie que le voisin, armé de son appareil photonumérique doté d'un zoom 55-200 mm, s'amuse à jouer les paparazzi...
Mais Elise et moi aimons trop le soleil pour en prendre ombrage !
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