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Les paradis perdus
"Il y a des appétits de bonheur qu'un paradis entier ne satisferait
pas"
[ Steinbeck ]
"Le vrai paradis n’est pas au ciel, mais sur la bouche d’une personne
aimée."
[ Théophile Gautier
]
"L'amour est une respiration céleste de l'air du paradis."
( Victor Hugo )
"Le paradis n'est pas sur la terre, mais il y a des morceaux. Il y a sur la terre un
paradis brisé ?"
[Jules Renard)
Espiègle ! j'ai bien vu tout ce que vous faisiez,
Ce matin, dans le champ planté de cerisiers
Où seule vous étiez, nu-tête, en robe blanche.
Caché par le taillis, j'observais.
Une branche, Lourde sous les fruits mûrs, vous barrait le chemin
Et se trouvait à la hauteur de votre main.
Or, vous avez cueilli des cerises vermeilles,
Coquette ! et les avez mises à vos oreilles,
Tandis qu'un vent léger dans vos boucles jouait.
Alors, vous asseyant pour cueillir un bleuet
Dans l'herbe, et puis un autre, et puis un autre encore,
Vous les avez piqués dans vos cheveux d'aurore ;
Et, les bras recourbés sur votre front fleuri,
Assise dans le vert gazon, vous avez ri ;
Et vos joyeuses dents jetaient une étincelle.
Mais pendant ce temps-là, ma belle demoiselle,
Un seul témoin, qui vous gardera le secret,
Tout heureux de vous voir heureuse, comparait,
Sur votre frais visage animé par les brises,
Vos regards aux bleuets, vos lèvres aux cerises.
La cueillette des cerises
Poème de
François Coppée ( 1842-1908)
Quelles sont les motivations qui conduisent à ouvrir un blog ?
Elles sont vraisemblablement multiples et complexes : pour certains il est question de relater les petits riens du quotidien qui sont la
rumeur de la vie tandis que d'autres auteurs s'attachent à relayer l'événementiel mondial de manière généraliste ou bien
thématique.
Notre espace aussi bien composé de photos et de vidéos que de textes fête ses six ans d'existence : un lieu de partage que nous avons
voulu léger, convivial, optimiste et bien entendu coquin... avec le choix délibéré du mode silencieux concernant autant ces simples tracasseries que les rudes épreuves qui émaillent tout
parcours.
1069 articles : petits billets d'humeur, d'humour et d'amour, du dérisoire à l'essentiel comme les reflets éclatés d'un quotidien ordinaire
auquel nous tentons de donner la saveur particulière d'un jour que nous savons unique.
Bien sûr, certains affirmeront que nous sommes dans le virtuel et que celui ci rime avec superficiel mais connaît- on mieux pour
autant ses collègues de travail auprès desquels pourtant nous passons tant d'heures?
Tout reste affaire de regard et d'intention, de curiosité de l'autre et d'apprivoisement consenti, chacun fixant les propres frontières de
sa sphère intime.
Il n'en demeure pas moins que de belles et authentiques amitiés peuvent se lier à travers ce média pour peu qu'il soit cet espace de
parole ré-appropriée, de dialogue, pour tout dire d'interactivité .
Raison de plus pour remercier très sincèrement celles et ceux qui participent activement à l'animation de ce blog et qui nous honorent de
leur amitié.
Bisous coquins et complices
A très bientôt !
C'était un week-end où il pleuvait des cordes...
Autant en ramasser quelques-unes pour en faire
des jeux coquins et créer ainsi de nouveaux...liens !
Selon une étude très sérieuse, 74 % des hommes se
retournent sur une femme mais seulement 21%
des femmes se retournent sur un homme.
En revanche, parmi ces dernières et à la différence des
hommes, aucune n'émet le moindre sifflement
sans que l'on sache si elles trouvent cela stupide
ou simplement si cette réserve est la conséquence
de leur inaptitude à savoir siffler...
La première femme à m'avoir vu nu était
une sage-femme.
Parmi toutes celles qui suivirent, je découvris avec
ravissement que beaucoup d'entre elles n'étaient pas aussi
sages que j'aurais pu l'imaginer...
(Marc)
Tout le monde sera d'accord avec le fait qu'un dessin est
plus compliqué à réaliser qu'une simple photo.
D'abord, il faut trouver un dessinateur de talent...
Il n'en manque pas
Place du Tertre à Montmartre.
Deuxième difficulté: oser se mettre en petite tenue
au milieu d'une foule de touristes curieux.
Enfin, s'armer de patience pour pouvoir garder la pose
durant un temps parfois très long.
Bref, si vous passez par là, soyez gentils
de ne pas nous déconcentrer !
Loin de moi la prétention de vous livrer les modes d’emplois homme/femme mais indépendamment des différences physiques qui ne vous auront pas échappées il est d’autres dissimilitudes moins évidentes qui semblent plus spécifiques à chaque sexe.
Les exemples ne manquent pas :
La femme est capable de suivre le journal télévisé tout en écoutant son compagnon alors que ce dernier devient totalement sourd lorsqu’il regarde le petit écran !
Pour ce qui est des différences de perception spatiale, la femme possède une angle de vision périphérique bien supérieur à celui de l’homme : capable d’enregistrer d’un seul regard tout ce qui se trouve dans son environnement ; à l’inverse l’homme est obligé de tourner la tête en tous sens afin d’établir en quelque sorte l’état des lieux.
En revanche, l’homme est doté d’une meilleure acuité visuelle et peut voir très loin …!
Les femmes sont de piètres navigatrices et se montrent souvent incapables de lire une carte routière, idem pour effectuer des créneaux en voiture alors que les hommes s’avèrent bien plus doués pour s’orienter dans l’espace, reconstituer des puzzles et s’adonner aux jeux virtuels sur une console.
Le rangement et l’ordre ont aussi un sens bien différent pour chaque sexe : exemple, dans une armoire une femme va s’inquiéter de la place de chaque objet et classer les vêtements par catégories ; a contrario, l’homme, qui a une perception plus globale, classe plutôt par ensembles non séparés dans un joyeux capharnaüm …Quant aux couleurs l’homme est -si j’ose dire- plus primaire : il remarquera essentiellement les couleurs tranchées alors que la femme saisira de manière plus subtile les dégradés et les tonalités…
On pourrait ainsi largement développer tout ce qui nous différencie dans la façon de percevoir le monde mais aussi de le penser. Toutefois, la source intarissable de malentendus (et parfois de reproches) relève de l’affect : les femmes ont une meilleure aptitude verbale et une plus grande réceptivité sensorielle et si elles parlent plus facilement de leurs sentiments c’est que dans leur cerveau, les centres du langage et des émotions se superposent. L’homme, au contraire, a des cases "langage" et "émotions" bien distinctes. Leur juxtaposition est loin d’être automatique à telle enseigne qu’ils peuvent parfaitement séparer sentiments et raison, sexe et amour.
Indépendamment de l’éducation encore très différenciée entre fille et garçon qui ne fait qu’accentuer ces dissemblances comportementales, de nombreuses études ont exploré le sujet et les investigations scientifiques (batteries de tests, IRM, scanner) semblent corroborer des différenciations tant dans les connexions neuronales entre les deux hémisphères cérébraux que ce qui est de l’importance, de la stimulation et de l’activité des diverses zones cérébrales mises et œuvre selon les contextes.
Le débat entre l' inné et l’acquis est loin d’être tranché (s’il peut l’être un jour …) tant la plastticité du cerveau est grande.
Toutefois, force est de constater ces phénomènes d’interaction ou d’imprégnation réciproque qui, au fil des ans, se tissent au sein un couple au point d’atténuer, voire modifier ces différences.
Ainsi m’arrive-t-il (rarement bien entendu !) de voir rouge et que rouge, j’en viens régulièrement à égarer certains objets et si Marc cherche toujours désespérément la télécommande il s’aperçoit désormais lorsque je change de coiffure …De mon côté, j'ai appris à repérer de très loin les nanas à son goût, il commence à décrypter le mode d’emploi de l’aspirateur et moi j’acquiers l’usage du rétroviseur…
Enfin, pour ce qui est du sens de l’orientation, nous sommes devenus semblables : capables de nous perdre en dépit de l’assistance GPS mais pour mieux nous égarer sur des chemins buissonniers !
Homme/ Femme il y a bien deux modes d’emploi distincts mais une bonne dose d’humour de part et d’autre permet de dépasser tous ces petits agacements quotidiens …
( Elise)
Démonstration
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"Réflection" ou "réflexion" ? Tout bien réfléchi, il n'y a
aujourd'hui rien de mieux qu'un bon Reflex
pour apprécier la pertinence de la pensée
de Chamfort...
Là où tu m’emmènes il fait nuit noire derrière le bandeau satiné qui occulte mes paupières.
Juchée sur de hauts talons, j’avance, toute vacillante, poignets ligotés dans le dos par un dispositif de menottes en cuir.
Je ne sais rien du décor, du relief ni des couleurs et je suis devenue amnésique du temps.
Chair entravée, cœur consentant, me voici livrée corps et âme à ta fantaisie.
Seules, les effluves de ton parfum et les infimes vibrations de l’air peuplent ma citadelle d’ombre.
Debout, entravée dans cette immobilité aveugle, j’attends le cœur battant la révélation d’un geste et l’éblouissement du toucher, la naissance et la métamorphose.
La tête me tourne et le sol se dérobe sous mes pieds lorsque tu me cueilles comme un oisillon blessé pour m’allonger à plat ventre sur ce qui doit être un lit…
Ignorante et soumise, le visage abandonné au rebondi duveteux, je fantasme l’improbable et j’hypothèque le futur comme autant d’expiations libératoires.
Soudain, ma chair abasourdie sursaute sous l'éclair d'une première fessée. Un profond séisme ébranle mon corps et son onde de choc
m'ouvre à une nouvelle dimension: irradiante, jubilatoire et baroque...
Je découvre alors un autre versant de ce corps polymorphe, hier encore conquis par la caresse et nourri de douceurs, aujourd'hui fasciné par l'abyssal plaisir ténébreux. Et je m'y perds pour
mieux renaître, métamorphosée dans la fulgurance de la zébrure.
Ma chair embrasée se cabre, mes reins se cambrent, ma croupe se dresse à la fois provocatrice et craintive, complexe et paradoxale...
Etrange alchimie où l'attente virginale du geste suspendu s'agrège à l'âpreté cuisante de l'impact.
J'écoute ta respiration syncopée, je bois la palpitation pourpre de ton désir tandis qu'entre mes cuisses s'épanche le désir aux arcanes de mon ventre.
Noces rouges, hymen barbare, grimoire insolite où s'inscrivent en lettres de feu les formules du plaisir et de la douleur mêlés, la damnation suave et l'envoûtement cinglant...
Jusqu’alors, j’ignorais le pouvoir de ces graines de fessées germant au creux de tes paumes pour fleurir, écarlates, sur mes fesses.
Là où tu m’emmènes, nous franchissons la ligne obscure de la transgression, celle qui délie et révèle à la fois.
Autant d’émergences sensuelles lorsque la douleur flirte avec le plaisir, le diabolique avec le divin et le sacré avec le blasphématoire lorsque chacun de nous deux s’apprend au bord de l’autre…
( Elise)
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