Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
La couture de ton Jean’s se déforme, bosselle et se tend sous la poussée d’une vigueur clandestine.
Mystère masculin aussi ténébreux que le désir, cette virilité si expressive m’émeut tout autant qu’au premier jour…
Ma main glisse, un peu intimidée, vers ta braguette. Elle y flâne longuement, cajole cette protubérance fantôme avant que mes doigts ne viennent la libérer de sa geôle de toile.
Ah, si tu savais combien j’aime contempler le déploiement de ta queue !
Mon regard fasciné l’accompagne dans ses balbutiements d’éveil , ses oscillations funambules et jusqu’à son triomphe turgescent.
Je resterai à jamais émerveillée par cette tige de vie éclose entre tes jambes et qui renaît encore et encore, défiant de son exubérance chaque saison du désir.
Bien sûr que tu ne bandes pas que pour moi ! Ta mâle attraction s’envole
aussi vers toutes ces sirènes à la démarche chaloupée, vers toutes ces jeunes déesses aux hanches vibrantes croisées au détour d’une rue ou bien sur le Net.
En dépit-( ou peut être bien à cause ) de tous ces stimuli visuels, de toutes ces sollicitations à la fois charnelles et subliminales qui me mettent en danger et m’effacent temporairement de ta mémoire, cette bandaison là, Ta bandaison m’est encore plus précieuse…
Ces inconnues, mes sœurs du genre au ventre fendu aiguiseront toujours ta convoitise mâle et à l’ombre de leur entrecuisse cette blessure atavique si semblable à la mienne sera toujours ‘’autre ‘’ à ton regard nourri au feu de l’excitation.
Parmi elles, je ne suis qu’une préférence incarnée, un désir cristallisé et ce
renoncement glorieux lorsque tu rends les armes au creuset de ma chair.
« La bandaison, papa, ça ne s’explique pas ! » chantait Brassens.
Cette bandaison est et restera à jamais tienne, tout comme le désir obscur et la fantasmatique secrète qui l’accompagnent.
Par delà le concept aussi vain qu’utopique d’exclusivité ; sois-tu longtemps encore cet homme honorant en moi l’amante complice avec ce supplément
de tendresse, ce post-scriptum sentimental qui font de moi l’amoureuse embarquée à bord de ta vie…
(Elise)
Quand tu dors à plat ventre et tes yeux sur tes mains
Je relève ta chevelure de sorcière
Qui voile, comme un bois funèbre les chemins,
Ton corps de boue obscène et de basse poussière.
Au fond des reins creusés en selle pour Satan
La rainure de tes vertèbres se prolonge
C’est là que lasse d’être, et d’avoir souffert tant,
Ma face, avec une fureur farouche, plonge.
Oh ! Quelle odeur de chair et de rut convulsif
Croupit au creux des reins sous qui ronfle le sperme
Ma bouche sur tes os postérieurs se ferme,
Et je froisse à ta peau mon visage lascif
Qui hume en râlant comme un éphèbe impubère
Ô femme ! L’âcreté de ton odeur lombaire !
Pierre Louÿs
Certains préparent la rentrée au dernier moment.
Toutes les associations de consommateurs sont pourtant
unanimes sur un point capital:
UNE BONNE RENTREE SE PREPARE DES LE DEBUT
DES VACANCES !
J'entretiens avec les mots des rapports affectifs.
Parmi mes chouchous, il y a "nuisette".
"Nuisette", dérivée du mot "nuit", celle qui alterne depuis que la Terre tourne avec le "jour", en empruntant toujours, comme pour ne pas nous brusquer, ces stades intermédiaires que sont "l'aube", "l'aurore", "le crépuscule"...
Bizarrement, "journette", "aubette", "aurorette", "crépusculette" sont absents du vocabulaire mais dans un sens tant mieux car ces termes
n'auraient pas la même élégance !
"Nuisette", si proche dans sa consonnance de "noisette",
celle qui craque sous la dent.
La nuisette aussi est craquante...
Surtout lorsqu'il y a Elise dedans.
Ceci explique sans doute cela....
(Marc)
Un ultime coup d’œil à la pendule, le cœur qui s’accélère: me voici prête !
Habillée d’un voile de parfum et parée de chuchotis de soie noire, je branche ma Webcam à l’heure convenue et lance ma play-list musicale de morceaux choisis.
Tandis que s’ouvre cette fenêtre aveugle sur un univers impalpable, je découvre ma propre image- ou plutôt celle de mon double- qui s’anime devant mes yeux… Sur la droite de l’écran une longue liste de prénoms essentiellement masculins défile …
Je te sais là, caché derrière un prénom connu de toi seul et j’essaie de te deviner parmi tous ces passagers clandestins comme on cherche son étoile dans la nuit.
Rien dans les propos échangés avec tous ces inconnus ne me permet de t’identifier : tu pousses à l’extrême ce jeu de cache –cache dont la douce cruauté n’a d’égale que l’excitation croissante qu’il provoque en moi…
Des compliments, des sollicitations trop appuyées et aussitôt « recadrées » mais aussi quelques suggestions plus subtiles qui contribuent à créer un micro climat chaleureusement érotique.
Et toi ? Joues tu à me provoquer ou bien cherches tu à me séduire ?
Difficile de deviner quels sont les mots que tu composes sur ton clavier tant je sais ton ingéniosité diabolique capable de brouiller les pistes….
Peu à peu, le virtuel se fait virtuose et je me prends au jeu, dessinant l’arabesque d’une épaule, abaissant une bretelle coquine, ourlant la pointe durcie d’un sein, suggérant la chute des reins dans des esquisses dansées.
Quelques notes jazzy et c’est le piano d’ Eroll Garner qui interprète « Stormy Weather » …
Confluences des notes, des gestes, des mots : l’atmosphère s’embue de langueurs moites et l’ambiance devient terriblement magnétique.
Comme dans un rêve éveillé , j’entrevois mon double qui, à l’écran, prend des pauses lascives, j’aperçois le lent ballet de ses doigts effleurant sa peau dorée puis remontant vers son ventre pour s’éprendre de cette source secrète murmurant entre ses cuisses..
Mon regard se voile, j’ai renoncé à te chercher parmi ces passants fantômes…
Je t’imagine là, si présent dans l’absence, je te ressens si proche que ton ombre nébuleuse prends corps et vie au point de ne plus savoir si ce sont mes doigts ou bien les tiens qui me subjuguent et cambrent mon plaisir…
Virtuel et réel s’abolissent dans cette autre dimension fantasmatique qui m’enveloppe, me prend et m’ensorcelle. Deux univers qui vont rapidement s’interpénétrer avant de se diluer dans l’instant flamboyant.
Le téléphone sonne : ta voix troublée, tes mots, ton émotion deviennent alors ma réalité accomplie…
(Elise)
‘’ Un point précis sous le tropique
Du Capricorne ou du Cancer
Dans quel pays, dans quel district
C'était tout au bord de la mer
Depuis j'ai oublié laquelle
Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n'importe où
C'est sûrement un rêve érotique
Que je me fais les yeux ouverts
Et pourtant si c'était réel ?
Sous le soleil exactement
Pas à côté, pas n'importe où
Sous le soleil, sous le soleil
Exactement juste en dessous. ‘’
(Serge Gainsbourg)
Après une immersion relaxante dans le jacuzzi, l’épiderme encore perlé de gouttelettes d’eau, draps de bain enroulées autour des hanches, nous regagnons l’espace où parmi les autres couples, une heure auparavant , l’immense lit avait accueilli notre duo passionné dans une promiscuité charnelle terriblement contagieuse.
Enlacés, nous savourons paisiblement l’érotisme du lieu où s’improvise une partition nocturne mêlant à la suavité de la musique d’ambiance les arpèges du plaisir.
Nos bouches s’unissent à nouveau en confidence amoureuse puis tes lèvres amantes glissent sur mes seins pour une cueillette fruitée avant de descendre inexorablement vers ce delta ombré afin d’en laper langoureusement la moiteur épanchée.
Je ferme les yeux, corps et coeur captifs de ce trouble profond dont la rumeur sourd et grandit en moi lorsque un murmure sollicite mon oreille en même temps qu’un effleurement courtise l’arrondi de mon épaule.
Une voix féminine m’interroge presque timidement « Est-ce que je peux te caresser ? »
Oscillant entre rêve et réalité je ne peux que tourner furtivement la tête vers cette voix de pénombre en signe d’acquiescement tacite.
Alors ce n’est pas une main mais quatre qui, de concert, se posent avec légèreté et s’aventurent délicatement aux orées de mon corps.
Je sens ton souffle chaud suspendu entre mes cuisses et je devine ton regard en contre-plongée aussi curieux qu’émoustillé à la vue de ces arabesques de silence qui m’esquissent et m’enveloppent de toutes parts.
Yeux clos, je me laisse porter, envoûtée par la virtuosité de ce quatuor tactile.
Deux mains caressent mon buste tandis que deux autres se perdent dans ma chevelure et ma nuque puis ce sont des baisers acidulés sur la pointe de mes seins, fondants sur mon ventre et miellés à l’intérieur de mes cuisses…
Une main toute douce se pose sur mon pubis et se met à caresser mon sexe avec une virtuosité toute féminine… Le plaisir m’écume, mon ventre palpite et ondoie sous cette houle cadencée. Très vite une vague puissante me rattrape et m’emporte dans une délicieuse jouissance.
Amnésique du lieu et de l’heure, je me redresse lentement et mon regard éclos enfin. Penchés sur moi, je découvre les visages d’un homme et d’une femme qui me sourient, apparemment ravis de m’avoir ainsi portée jusqu’aux nues…
Puis nous nous retrouvons tous quatre, agenouillés en cercle, parlant à voix basse.
Une situation presque surréaliste faite de convivialité et de complicité avec ce couple quelques minutes plus tôt encore parfaitement étranger.
Un peu plus tard, l’homme se glisse dans mon dos et entreprend un massage qui dénote une remarquable connaissance du corps en général et de l’anatomie féminine en particulier. J’apprécie son toucher à la fois délicat, efficace et attentif.
Sa compagne s’est allongée à mes genoux,
Marc est étendu en arc de cercle sur le côté : sa hanche frôle la mienne tandis qu’il offre à son tour ses caresses à l’autre femme, caresses auxquelles je joins les miennes avec une innocence à la fois dilettante et curieuse dans cette découverte d’un autre grain de peau et de son émouvant velouté.
Simultanément, la femme me caresse tout en cajolant Marc. Elle goûte à sa peau et embrasse son torse avec délicatesse tandis que l’une de ses mains surfe sur ses fesses et flâne sur sa hampe fièrement dressée.
Le buste jeté en arrière, j’essaie de câliner l’homme qui se tient tout contre moi dans mon dos mais, de toute évidence, ce n’est pas ce qu’il recherche, préférant se consacrer exclusivement à mon seul plaisir…
Cette situation me gêne et me déroute à plus d’un titre : d’une part il me paraît inconcevable de recevoir sans donner et par ailleurs ce genre de comportement masculin pour le moins exceptionnel, me semble atypique et pour tout dire ‘’ hors normes ‘’.
Des couples batifolent autour de nous tandis d’autres silhouettes enlacées se tiennent debout, immobiles, contemplant en silence notre quatuor.
J’ignore leurs attentes et leurs émotions de l’instant mais à vrai dire, je m’en moque et je referme les yeux, oublieuse de tout, excepté de nous quatre et de ces plaisirs frissonnants qui circulent de corps en corps.
Des baisers dans le cou et dans les cheveux, des points de pression bien ciblés le long de mon échine et c’est une extraordinaire énergie qui se déploie, circule et illumine tout mon corps…
« Laisse toi aller » me chuchote l’homme. Alors, je ne m’interroge plus sur le pourquoi ni le comment des choses et je lâche totalement prise.
Doucement, l’homme me couche sur le côté puis écarte subtilement mes cuisses et plonge son visage entre mes jambes pour y semer le feu, le volcan et la lave et je jouis encore dans une fulgurante incandescence.
Il est bien difficile de revenir de ce voyage aux confins de la sensualité…
Lorsque enfin je reprends pied dans la réalité, le couple nous offre toujours des visages épanouis. Ils nous confient leur joie de nous avoir vu tous deux en harmonie et nous confient que Marc et moi avons joui et crié simultanément…
Je n’ai rien entendu, enfermée dans un plaisir aussi ravageur qu’autiste …
Nous bavardons ensuite un peu et en toute discrétion, dévoilant juste nos prénoms respectifs et nos lieux de vie mais nous parlons surtout de cette sensualité en partage,
laquelle, en ce qui nous concerne, nous a comblé au delà de toute attente sans que nous éprouvions le moindre ressenti d’inachevé dans ces échanges restés au stade épidermique.
L’heure de la fermeture du sauna nous étant signifiée, nous nous sommes quittés, livrant au pur hasard l’hypothétique croisement renouvelé de nos routes respectives.
Merci à MC et M pour toutes leurs attentions respectueuses et la généreuse offrande
de leurs caresses.
Grâce à eux, jamais auparavant l’expression « Au plaisir » n’avait trouvé si juste
sens.
Elise
Que puis-je ajouter d'autre à ce récit d'Elise si ce n’est qu’il n’a rien d’une fiction et que les émotions ressenties lors de cette toute récente rencontre libertine avec un autre couple sont décrites avec autant de justesse que de délicatesse jusqu'à une certaine pudeur qui peut paraître paradoxale en de telles circonstances...
Rencontre comme toujours non préméditée qui laisse un merveilleux souvenir et qui n'a rien à voir avec la vision sulfureuse et perverse que certains peuvent avoir de ce que l'on appelle communément "l'échangisme".
"Echangisme", un bien vilain mot qui évoque davantage une pratique commerciale d'avant l'invention de la monnaie que le partage de plaisirs entre personnes un instant affranchies des barrières morales ou religieuses héritées d'une certaine éducation où l'érotisme s'apparente au péché.
Partage de plaisirs que l'on ne saurait pour autant ériger en exemple ni par lequel tous les couples devraient nécessairement passer.
Voir le corps de l'être aimé caressé par des mains étrangères et accepter de ne plus être le pourvoyeur exclusif de la jouissance de l'autre présuppose une complicité totale et une confiance absolue.
Pour ma part, outre le plaisir que j'ai pu prendre ou donner, ma plus grande satisfaction après avoir pris congé de cet homme et de cette femme que nous ne reverrons vraisemblablement plus aura été de voir Elise heureuse et, à l'issue de cette folle parenthèse, encore plus proche de moi.
Bref, une dimension de l'Amour jamais atteinte auparavant dont on ne peut qu'espérer que bien d'autres que nous viendrons de plus en plus nombreux en toucher le rivage...
Marc
Petite carte postale de nos vacances qui se passent très bien...
Certes la météo de ce mois de Juillet est plutôt fraîche mais en cherchant bien on peut trouver des plages où la chaleur reste présente même lorsque le soleil se fait rare !
Nous en connaissons une de ce genre qui, cette année encore, est très fréquentée au point qu'il n'est pas toujours facile de se frayer un
chemin au milieu des autres vacanciers pour s'installer à son tour sur le sable fin.
En se mettant un peu en retrait, il reste fort heureusement toujours une petite place disponible finalement bien plus confortable dans la
mesure où elle permet d'éviter une promiscuité trop pesante sans exclure une certaine convivialité...
Pour le reste, l'organisation est parfaite et les jeux de plage sont divers et variés au point d'y avoir participé de manière discrète sans pour autant échapper à certains regards de spectateurs apparemment très intéressés...
Rendons ici hommage à tous ces bénévoles qui, debouts durant de longues heures, et se plaçant en cercle les uns à côté des autres, permettent de soustraire à la vue de la police équestre des "débordements" que la morale réprouve mais qui font certainement moins de dégâts que ceux que les JT nous livrent chaque soir en pâture sans que le CSA ne s'en offusque.
Nous relaterons dans de futurs articles ces batifolages estivaux et en attendant nous vous souhaitons à toutes et à tous des vacances aussi
distrayantes que les nôtres...
NB: photos extraites du site http://www.ideeslibertines.com/04articlenaturismelibertinage.html (qui précise sur sa page d'accueil: "Archives gratuites")
Pour en découvrir la source originale, cliquez sur ce lien: Naomi
« On laisse nos chaussures au placard
On laisse les enfants aux parents
On prendra tout notre temps
De Paris ou d'ailleurs
On prendra le meilleur
Tout est permis
Et si ça nous va bien
On ira encore plus loin »
Extrait de « Destination ailleurs »
Novembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | 2 | 3 | ||||||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | ||||
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | ||||
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 | ||||
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | |||||
|
Commentaires