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J’ai penché ma vie au balcon
Elle est encore ce vertige
Et cet émerveillement
Que ne ternissent pas les ans
Je veux toujours
Déranger les jours
Et bousculer les nuits
Pour mieux désembuer la vie
Je veux encore
Ton rire dans ma bouche
Et le goût salé de tes baisers
Sur mes lèvres éclaboussé
Je veux encore
Le mystère de ta peau
Son frisson trémolo
Et de ton cœur
Entendre l’écho
Je veux encore ma voix
Dans ton oreille
Et ma tête échouée
Au creux de ton épaule
Je veux encore
Me tatouer
De ton Amour
Quand tes bras
Se referment sur moi
En paradis enclos
Où l’oubli
Fait son nid
( Elise)
L'avantage de la plage en Février, c'est qu'il n'y a personne...
D'un autre côté, c'est dommage, les jeux de plage
restant très limités !
Aube blafarde : une odeur de neige transpire à travers les persiennes engluées par le gel. Je remonte la couette par-dessus tête et m’enlise dans la chaleur de notre couche.
Murmure des draps lorsque ton corps se déprend de ses rêves de pénombre : tu ourles mes lèvres d’un baiser tandis que tes mains se réchauffent à ma peau somnolente.
Paupières closes j’écoute l’instant déshabillé : celui de tous les possibles.
Un soupir, comme un regret ou une violence et tu te lèves sur l’esquisse de ces gestes qui sont autant de bonheurs en germe.
Dans la salle de bains, la radio égrène déjà le lourd quotidien d’une actualité de grisaille.
J’entends la douche crépiter sur le carrelage puis le bourdonnement assourdi du rasoir électrique et je rêve de pluie d’été et de ballets d’insectes butinant sous le soleil et la chaleur.
Je file alors à la cuisine préparer le petit déjeuner.
J’aime ces tête à tête feutrés, ce rituel de partage dans la gémellité de nos gestes, cette fugace volupté silencieuse qui danse dans les volutes brûlantes du café noir et tous ces petits riens émaillant chaque matin neuf.
Puis vient l’heure de ton départ quand la vie se précipite et te happe.
Alors, pour quelques minutes, quelques minutes seulement, je retourne me coucher.
Instants de sursis, miettes de survie lorsque je me glisse dans le lit pour me baigner dans ton odeur, pour me décalquer sur ton
empreinte et me réchauffer au souvenir encore tiède de ta peau.
Encore quelques secondes pour imaginer ton retour le soir et tes bras qui se referment sur moi pour la nuit apaisée.
Dehors, l’hiver n’en finit pas mais j’ai si chaud au cœur …
( Elise)
Un détecteur de présence placé dans notre chambre nous
signale une soudaine intrusion...
Serait-ce vous ?
"L'amour est une enseigne lumineuse clignotante"
(Marc Gendron)
Extrait de "Les espaces glissants"
C'était ce dimanche...
Derrière ma webcam branchée sur la toile,
je me fais mon cinéma.
Gros plan sur tes cuisses
Zoom arrière sur tes hanches
Travelling sur tes jambes....
Les spectateurs se bousculent
La queue s'allonge
Coupez !
Ce n'était qu'une bande-annonce
Je retourne au montage
(Marc)
"Si tu veux progresser vers l'infini, explore le fini dans
toutes les directions"
(Johann Wolfgang von Goethe)
Si un jour votre ophtalmo vous interroge sur votre vie sexuelle, ne soyez pas surpris.
En complément, il vous soumettra peut-être à un test aujourd'hui très connu. Si par hasard vous ne comprenez pas le texte ci-dessus,
il vous demandera d'essayer de le déchiffrer en vous bridant les yeux à l'aide de vos deux index.
Une expérience intéressante qui permet de remédier facilement et sans frais à une éventuelle déficience de votre acuité
voyeuriste.
Suivant les indications du panneau, nous nous arrêtâmes
en pleine campagne au fin fond d'un chemin creux...
Qu'on aille plus nous dire que le code de la route
est contraignant !
Bien au contraire, il peut en certaines circonstances nous
indiquer la direction à suivre vers des plaisirrs
"buccaux-liques" dont vous n'aurez aucun mal
à deviner la nature...
Tout a commencé par un effleurement de tes lèvres ourlant le lobe de mon oreille suivi d’un baiser dans le cou : il était si léger ce baiser là qu’il a fondu sur ma peau comme un flocon de neige dans cette équivoque où le froid le dispute à la chaleur.
Alors ma tête s’est infléchie, mes paupières se sont fermées et doucement, inéluctablement, mon corps tout entier s’est converti à toi. Je me suis sentie soulevée et emportée entre tes bras vers cet ailleurs énigmatique que tu allais inventer.
Le corps en devenir, j’ai gardé les yeux clos, interrogeant l’instant muet. Je suis restée ainsi de longues minutes :
gisant orpheline de tes mains, embastillée de silence et de nuit.
Soudain : le choc et le trouble lorsque tu as menotté mes poignets avec une étonnante dextérité …
Dès lors, analphabète de mon sort, je n’étais plus que cette poupée de chiffon à laquelle tu allais insuffler vie et âme selon ta
fantaisie.
Tes mains ont écarté mes jambes et tu m’as fait glisser au bord du lit jusqu’à sentir l’aquilon de ta respiration faufilé entre mes cuisses. Puis tes doigts ont égratigné ma peau tandis que ta langue serpentine creusait mes reins. Inexorablement, le plaisir est venu arquer mon dos, creuser mon ventre et empourprer la rotondité de mes fesses où tu semais aléatoirement quelques fessées. J’entends encore l’écho de mes petits cris: mélange détonnant de douleur et de plaisir si intimement liés qu’il m’était impossible de savoir où situer mon désir entre stop ou encore…
Quelques secondes de vacuité comme un répit insensé, une fêlure dans le temps et l’espace déboussolés avant que ta bouche ne vienne s’accoler à l’ombre de mon delta et que ta langue me dédouble puis exacerbe plus profondément la rouge blessure de l’envie.
Lorsque tu as senti ma reddition proche, tu t’es interrompu brutalement et c’est ta hampe qui est venue suinter sur mon mont de Vénus, sculpter le creux de l’aine, musarder à l’entrée du défilé secret sans jamais combler la faim quémandeuse qui me tenaillait.
J’aime aussi ces chemins qui défient l’inéluctable comme autant de possibles affûtés au fil du désir entre toi et moi.
(Elise)
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