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Prête moi tes mains : là, maintenant, sur l'instant même !
Ah ! Tes mains... si puissantes et pourtant si douces lorsqu'elles se posent sur moi dans ce parler muet des silences éblouissants.
Vois ce corps orphelin de toi, cette peau dérisoire bordée d'éphémérité, cette vie insensée suspendue entre deux néants.
Offre lui tes caresses de brume et de soie : celles qui consolent et guérissent , ces effleurements de fièvre et encore ces jubilations exaltées jusqu'au naufrage ultime.
Regarde : je t'offre ma gorge d'agnelle, ma peau de lait et mes seins gorgés de soleil , mon ventre creusé de désir entre les digues de mes hanches et mes fesses hissées pour autel à ta liturgie .
Prends cette vie qui palpite dans mes veines bleuies : j'ai besoin de tes mains pour que ce corps retrouve sens par le sel de tes doigts.
Offre-les moi comme le pain béni, l'aube recommencée et l'embellie du bonheur en transhumance.
Offre moi tes mains : que ma tête y repose, que mon âme y niche tandis que, tout doucement, mon cœur s'effilochera au canevas du temps.
Donne moi tes mains, que nos paumes siamoises se fiancent , calquées sur nos lignes de chance et de destin métissés.
( Elise )
Loin de l'agitation, loin du bruit, loin de la foule, loin du tintamarre quotidien qui nous agresse, nous stresse, nous saoule, nous abrutit....
Plus rien d'autre que le chant des oiseaux, le bourdonnement des abeilles, le bruit du vent dans le feuillage...
Une pause... juste une petite pause... de celles qui, en musique, valent quatre soupirs et dans le cas présent, bien plus encore...
Tu somnoles, auréolé de cette lumière mordorée qui cisèle si bien ton corps mâle dans un jeu subtil d'ombres et de lumière.
Et moi... je te contemple à distance, je te touche du bout des cils dans un frôlement invisible simultanément cambré sur le désir et infléchi par une immense tendresse.
Ton visage au repos est un pays aux merveilles où affleurent encore ces rêves d'enfance frémissant aux commissures de tes lèvres d'homme tel un souffle infini.
Dans l'innocence de ton sommeil inhalé, je respire le murmure de ton cœur et m'imprègne de l'ineffable jusqu'à l'ivresse profonde.
Tu es à la fois cet homme protecteur par qui renaît mon père tant aimé,
ce compagnon de longue route, ce semeur de vies germées au secret de mon ventre, cet amant toujours passionné mais aussi ce petit enfant retrouvé que j'aime bercer dans la nacelle de mes bras.
Submergée par l'émoi, je ferme les yeux et mes mains inspirées modèlent l'espace en fugitives arabesques et te sculptent comme pour mieux te graver dans ma mémoire tactile.
Que ne suis-je Phidias, Michel Ange ou Camille Claudel pour insuffler à la matière cette vie splendide afin de la capturer, intacte, dans le plus blanc des marbres de Carrare !
Des larmes de bonheur roulent sur mes joues.
Je n'aurai de cesse de t'apprendre encore et encore du bout des doigts et, par ces caresses à fleur de peau qui disent autant le corps que l'âme, je croirai alors naïvement apprivoiser un pan d'éternité...
L'insolence de l'éphémérité joue au bord du gouffre : celui du manque devenu définitif !
Je n'aurai pas le temps de me rassasier de toi ...
Je sais désormais pourquoi, la nuit venue, dans les jardins publics désertés et dans la solitude des musées, les statues se souviennent et pleurent ...
( Elise)
Sous vos yeux, un magazine... Vous savez, le genre de magazine que bien sûr vous ne lisez jamais mais que vous feuilletez d'un air détaché dans la salle d'attente de votre coiffeur ou de votre dentiste.
Un petit regard en coin vers vos voisins .... ils ne vous épient pas ? Non, tout va bien, vous allez pouvoir vous attarder discrètement sur quelques photos émoustillantes et laisser les fantasmes les plus fous titiller votre libido.
C'est quand même plus facile de parcourir notre blog, tranquillement, chez vous ou sur votre lieu de travail, prêt à zapper vers un autre site "sérieux" dès fois que quelqu'un rentrerait sans frapper dans votre bureau. Et puis le blog a un autre avantage: il est dix mille fois plus fourni en images que ce pauvre magazine..... que vous ne lisez jamais !
Ne jetez pas vos photos ordinaires telles qu'on en voit des milliers sur le web. A défaut d'avoir la moindre valeur esthétique, de
simples citations pour les accompagner peuvent leur conférer une dimension culturelle qu'on ne leur soupçonnait pas !
"L'exhibitionisme sera culturel ou ne sera pas" aurait pu dire André Malraux. Démonstration.
Quel homme a jamais pu être sûr de ce qui se passe derrière son dos ?
(Julien Green)
Fesse, queue, doigt, advienne que pourra.
Il ne s'agit pas d'être ému, il s'agit de faire face.
Notre phallus devrait avoir des yeux.
Grâce à eux nous pourrions croire un instant que nous avons vu l'amour de près.
NB: Attention: l'une de ces citations pourrait faire partie des
sujets du Bac Philo 2009 et ceux qui, en sus, auront choisi l'option Arts Plastiques, section "nu masculin", pourraient avoir à croquer ce modèle.
Et si la fée du lac s'était appelée Elise au lieu de Viviane ?
Et si le véritable nom de Lancelot était Marc ?
Et si la photographie avait existé à l'époque du roi Arthur ?
L'avantage de la légende sur l'Histoire, c'est que tout est modifiable à loisir et il est possible qu'un promeneur égaré comme nous en ce lieu magique ne jure, face à un auditoire incrédule, avoir aperçu cet après-midi là la magicienne en personne dans le plus simple appareil...
Dormir avec toi...
Enlisée au ressac des draps
Lovée, animale, contre toi
Et naufrager entre tes bras
Dormir avec toi
Quand tu me parles tout bas
Avec tes mains assoupies
Aux ellipses inassouvies
Dormir avec toi
Pour ta peau salée
Tes baisers sucrés
Et la fièvre sacrée
Coucher avec toi
Du soir jusqu'au matin
Vierge furieuse
Et tendre catin
Dans la sueur et le satin
Coucher avec toi
Pour l'amour fauve
Et le sabbat sacrilège
Entre damnation
Et rédemption
Coucher avec toi
Pour ces souffles haletants
Qui hachurent le temps
Et nos corps chancelants
Après l'hymen flamboyant
Dormir entre tes bras
Pour tes rêves
Dont je ne suis pas
Et pour ces songes
Qui m'absentent de toi
Dormir avec toi...
Pour le bonheur radieux
De m'éveiller auprès de toi !
( Elise)
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