Welcome
Soyez nos complices dans l'érotisme, la tendresse, la poésie, l'humour....
Contact perso: voir "contact" en bas de page
Vous êtes actuellement
à vouloir entrer ...
1Il y a personne(s) sur ce blog
Que faire lorsqu'on a égaré la clé ?
Difficile de scier soi-même les menottes quand on sait
qu'elles sont en acier trempé !
Reste une solution: appeler un serrurier.
Mais je crains que distrait par la situation il ne fasse traîner
en longueur l'opération...
(Marc)
''Le soleil ne se lève que pour celui qui va à sa rencontre''
Henri Le Saux
'' L'amour , c'est le soleil après la pluie et la luxure, c'est l'orage après le soleil''
William Shakespeare
''24°la mer , 28° le soleil, 12°le rosé = 54 ° de bonheur ''
Michel Mackowia
Juste ma peau à découvert, sans défense et sans arguments.
Au bord du silence, une fragilité assoupie entre le ''tant à vivre'' et le temps qui reste
Les désirs bruissent dans la soie et leur rumeur ricoche sur mon corps en une douce violence.
J'imagine des mains familières et inconnues confondues dans un entrelacs de caresses.
Des mains de tendresse et de braise qui effacent hier pour dire l'audace de demain, parler l'envie muette, crier la folle exubérance et la vie tenace.
Des mains pour esquisser l'émoi et hérisser le frisson rouge sur la blancheur de la chair.
A la confluence des anciennes blessures , de nouvelles faims s'aiguisent entre oubli et abandon.
Et dans l'ombre anonyme
Obsédants
Singuliers et multiples
Vous :
Merveilleux dealers de caresses...
(Elise)
'' Exhibitionnisme et voyeurisme allant en se renforçant mutuellement, domine alors le fétichisme de l'image optiquement correcte où le standard des apparences complète et parachève celui de l'opinion publique ''
Paul Virilio
Une image sage pour une illustration sonore qui l'est bien moins ...
( clic sur la photo pour grand forma
Dans l'univers
Des plaisirs inverses
A l 'avers
Comme au revers
De feintes
Insolentes
En étreintes
Ardentes
Tu m'éreintes
Inexorablement
Vient le temps
Où tu me tues
Lentement ...
(Elise)
Photo issue du net : Auteur Ludovic Vincent
Assise à la terrasse d'un café, je lape l'instant avec cette indolence qui sied aux soirs d'été.
Un tressaillement de l'air trouble à peine cette vie au ralenti.
Perdue parmi la foule qui déambule, une silhouette crépusculaire vient de passer et dans son sillage, une lointaine réminiscence olfactive.
Insidieusement, la fragrance s'infiltre dans mes veines et tente de convoquer le souvenir ; en vain ...
Chimérique puzzle, dont ma tête n'a conservé pour seules bribes que particules, effluves et arabesques...
J'ai effacé votre visage et la couleur de vos yeux …
Qui étiez-vous ?
Vous, dont je n'ai gardé à fleur de peau que les embruns de votre parfum et vos mains en filigrane.
Ah... vos mains ! Si belles, qu'à elles seules, elles étaient une œuvre d'art …
Elles me fascinaient tant que j' aurais pu passer des heures à les contempler sans oser même en imaginer les arcanes.
Vos mains faiseuses de soleils nocturnes et d'aubes lunaires …
Et lorsqu'elles abordaient les rives de ma peau , alors c'était la grâce qui me touchait.
Entre baptême et confession vous aviez dans vos mains l'absolu : la lumière et les ténèbres, le provisoire et l'éternel et jusqu'à l’âme du monde ..
Vos mains détenaient le Secret
Et je le recevais comme une bénédiction...
( Élise )
Le temps s'élance
En silence
Il s'envole
Et cabriole
En avalanche
Entre mes hanches
Et tout mon corps
Se balance
En cadence
Entre nonchalance
Et turbulences
Au fronton des saisons
Le temps se désenlace
Puis se relance
Dans une folle valse
Je gobe l'univers
La tête à l'envers ...
( Elise )
Elle ôta le capuchon doré puis, lentement, elle imprima un mouvement de rotation sur la base du tube.
Un bâton tendre et fondant surgit malicieusement entre son pouce et son index...
C'était toujours un instant magique : comme une émotion chuchotée ou un récit intime dont elle ignorait la véritable genèse.
Peut être le souvenir lointain d'une mère mettant ainsi la touche finale à sa toilette ?
Plus vraisemblablement, une allégorie virile de la nature prodigue qui la fascinait depuis toujours...
Assise à sa coiffeuse, face au miroir, elle observait avec une curiosité concupiscente ses mains jouant avec le bâton rose.
Tour à tour, elle le faisait disparaitre dans son fourreau métallique puis renaître en une éclosion cosmétique.
Ce geste avait quelque chose d'incantatoire et, à chaque fois qu'elle se maquillait, elle prenait un plaisir trouble à ritualiser ce fantasme...
Elle faisait un peu languir l'initiation avant de relever le menton et d'offrir au miroir le reflet arrondi
de sa bouche mimant un '' Ô '' d'étonnement juvénile.
Elle n'appliquait jamais directement la texture sur ses lèvres , préférant frotter délicatement la pulpe de son index sur le bâton coloré avant d'en transférer le pigment sur sa bouche en une caresse diaphane .
Puis, elle en peaufinait le contour, ourlant l'arc suave de Cupidon à l'aide d'un crayon dans la même tonalité.
Ainsi habillait-elle ses lèvres : tout en sensualité de rose et de nacre.
Dès lors, lui venait le goût de Lui: comme une tentation de miel et de sel , une envie tantôt de sucré , tantôt d'acidulé fondant là, sur sa langue.
Elle invitait Éros à flirter entre ses lèvres.
Et cette seule idée lui mettait déjà l'eau à la bouche...
(Elise)
J'enfouis mon visage au replis des draps.
C'est fou combien j'aime me fondre dans la tiédeur de ce lit où l'ombre de ta peau se décalque à la mienne.
Mes cheveux ébouriffés , la moiteur de mon corps, le rouge à mes joues et la braise en mon ventre me parlent encore de toi.
Exhalaisons viriles où se mêlent le sel , l'âcre et le miel ..
Je sens l'homme et Dieu que j'aime ce parfum là !
Dans ma nuque , le collier de petits croissants de lune que tes dents ont tatoué
et le long de mon échine la coulée irisée de tes ongles.
Du plus profond de ma nébuleuse, tes soleils éclaboussés s'épanchent en voie lactée entre mes cuisses.
J'y abreuve mes doigts pour mieux te respirer, te humer, te goûter et te prolonger encore et encore.
Je veux perpétuer l'indécence de tes mots, la brillance de tes yeux, le pourpre de ton désir.
Sous mes paupières le souvenir de ton corps à mon corps soudé .
Et cette part de mémoire incrustée où , dans la confusion de nos petites morts conjuguées,
nous avons pour un instant, tutoyé l'éternité ...
Je laisserai le lit défait ...
(Elise)
Décembre 2024 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | ||||||||||
2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | ||||
9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | ||||
16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | ||||
23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | ||||
30 | 31 | |||||||||
|
Commentaires