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C'était comme naître une seconde fois.
L’instinct retrouvé , la faim insatiable de la vie.
La première gorgée de lumière, je l'ai gobée toute crue
dans cet éblouissement qui convie la moindre parcelle de peau.
Comme un chat, je me suis roulée dans les flaques de soleil
et j'ai offert mon ventre à son ardeur.
Sous mes fesses, la fournaise de la brique embrasée .
J'ai senti son feu couler entre mes cuisses et remonter -mascaret brûlant-
jusqu'à l'estuaire de mon sexe
puis envahir l'anse de mes hanches et tarauder la fêlure de mes reins.
Mon corps s'est arc-bouté pour appeler tes caresses , mes lèvres l'eau de ta bouche
et mon ventre la jouissance invasive .
(Elise)
Illustration extraite du film " Romance" de Catherine Breillat
J’avais alors, chevillée au corps, cette curiosité exubérante et intrépide qui pousse à découvrir et expérimenter .
Ainsi , c'est une peau d'innocence qui s'est cherchée auprès de vous.
Vous…
Amants à l'ombre incurvée dans des lits d’exaltation , entre vos bras je rêvais si fort d'absolu que je vous offrais tout : corps-cœur-âme ; sans partage.
J'imaginais la tendresse, le temps posé et la romance jolie qui auraient fait ronronner mon cœur au diapason de la mécanique charnelle.
Mais vous tous, vous étiez bien trop pressés, vous étiez des ogres .
D’enlacements fiévreux en étreintes brisées, de caresses hâtives en morsures profondes, vous avez grignoté mes jeunes années avec vos dents de loup.
Et tous ces nouveaux rendez-vous où , croyant me rejoindre, vous m'aviez déjà perdue.
Entre esquisses de pas de deux et entremêlements, nous nous sommes croisés, toisés, délaissés et oubliés.
Maintenant, je vous dis : Merci ! Non pour ces agrégations de vous à moi mais pour ces rendez-vous avec moi-même auxquels vous avez contribué sans l'avoir voulu ni même imaginé un seul instant.
Nous avions pour viatique l'insolente jeunesse et nous nous croyions invincibles autant qu'éternels...
Depuis, nous avons appris combien, à l'aune humaine, les "toujours " et les " jamais " sont frappés
du provisoire .
Nous avons éprouvé ce temps qui façonne les êtres et la manière dont il entaille la cuirasse des certitudes.
La romance, peut être nous la fredonnons encore mais sur une
partition et des paroles tout autres.
Et si nous avions tout simplement appris à Aimer ?
(Elise)
J'ouvre les volets sur l'aube mouillée.
L'air suinte l'herbe tendre et la mousse douce dans le chuchotis d'une belle journée.
Un long frisson entaille ma nudité et mord ma peau d'un désir neuf, acéré, pressant.
Hier, l'hiver, les ans: tout s'efface et se dilue dans cette nouvelle candeur naissante.
Je mettrai ma robe blanche -celle qui fête le printemps- et nous irons courir pieds nus
à travers prés jusqu’à perdre haleine.
Puis, fourbus, nous tomberons enlacés dans la clameur ensoleillée.
A travers mes paupières entrouvertes, j'apercevrai ton ombre penchée sur moi .
Tu me donneras à boire tes baisers juste avant que l'azur ne se renverse
et gémisse dans le bruissement de notre étreinte.
(Elise)
En cette période de total délabrement, certains se réjouissent
de ce tableau intitulé "Le redressement de la France"
C'est vrai qu'il faut bien commencer par ce qui
ne coûte rien...
Parti en éclaireur pour tester une éventuelle sortie naturiste,
je dois vous signaler qu'il va encore falloir attendre un peu
avant de pouvoir s'ébrouer nu dans la nature....
Patience !
(Marc)
Nous voici sur le seuil de cette chambre. Excepté le papier peint et le jeté de lit, le décor n'a pas changé et les draps fleurent toujours la lavande fraîche.
Je me souviens de ce jour là où , tout à la joie d'une escapade improvisée, nous avons pris la route dans l'insouciance qui sied aux bonheurs impromptus.
Nous nous sommes enivrés de soleil, de sable brûlant et d'éclaboussures salées.
La nuit venue, nous avons suivi la pente douce de Juillet, savourant les spécialités du terroir et buvant à petites gorgées gourmandes un rosé où chantaient encore les cigales.
Puis nous avons dansé , pieds nus, sur la place du village au son d'un vieil accordéon.
Bien plus tard ,après une longue recherche infructueuse, nous avons déniché ce gîte perdu en rase campagne.
L'établissement était en travaux. Mieux que tous les arguments, nos mines consternées ont convaincu le propriétaire de nous héberger..
Combien d'années se sont-elles écoulées depuis cet été là ?
C'était il y a longtemps
Si longtemps...
Et c'est aujourd'hui
De nouveau...
Quelle force obscure nous ramène ainsi, inexorablement, vers ce lieu et
jusqu'à cette même chambre ?
Passé et présent tourbillonnent dans la même spirale et se confondent en équivoque dans l'instant.
La boucle du temps se vrille et se referme, l'univers se replie sur nous.
L'émotion absolue, le trouble inaltéré , le frisson infini
Et nous chavirons vers ce lit de vertiges.
Nos souffles enchevêtrés suspendent la ronde de la terre et
le bruissement de notre étreinte fait danser des poussières d'or...
Mieux que partout ailleurs, ici, l'éternité a le goût de nos baisers...
(Elise)
Du Turkistan au Queensland
Du Swaziland jusqu'au Jutland
Pas le moindre quidam
Qui n'ait entendu le ramdam:
"Habemus papam" !
Que de rumeurs
Que de clameurs
Et tant de ferveur
Pour bénir la céleste heure
Du divin Serviteur...
Quand verrons nous sur la sellette
Une gracieuse nymphette
Jolie et bien proprette
Dans sa blanche liquette ?
A quand
Une nouvelle Jeanne *
Tirée des oubliettes ?
Une juvénile Juliette
Et même une nonnette
Avec de belles mirettes
A ma candide requête
- Pourtant si gentillette -
Les nues sont restées muettes
Et les pieuses statues bien tristounettes
Seule la foudre se fit entendre
Me donnant à comprendre
Que point n'était venu
Le chimérique temps
De croire bêtement
En l'avènement :
D'une pauvre pécheresse
Enfin consacrée ... Papesse !
(Elise)
* Allusion à " Jeanne la Papesse"
Entre mes cuisses
Une vallée à claire-voie
Ondoie
Un petit pont de soie
En relie les versants
Escamotant
Un secret de pénombre
Tapi entre les deux pages
D'un livret rose ...
(Elise)
" La main de l'homme n'est vraiment vivante
Que quand elle s'enfonce entre deux cuisses
Pour y chercher un sexe
Qui se laisse découvrir comme un fruit dans l'herbe"
Lucien Becker
En toute misogynie....
Incisives (mais non dénuées d'un fond de vérité -) quelques citations misogynes à souhait mais drôles !
"Si l'homme a été crée avant la femme, c'était pour lui permettre de placer quelques mots
Jules Renard.
" Le seul qui puisse avoir le dernier mot avec une femme ... c'est l'écho ! " ( Anonyme)
"La force des femmes n'est pas dans ce qu'elles disent mais dans le nombre de fois qu'elle le disent." ( Anonyme)
"Pléonasme : Une femme insatisfaite."
Jean Grenier
Alors ... en ce 08 Mars qu'il soit permis aux femmes de rêver 24h ....
( Elise)
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