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( Photo film " L'homme est une femme comme les autres" )
Par d’impudiques civilités
Et pour parfaire la parité
J’aime laisser à mes doigts
Ce tactile entregent
Sournoisement immiscé
En votre entrejambe
Car mon plaisir est aussi
Celui de vous courtiser
Et en coquine promiscuité
A satiété vous gratifier
De ces petites privautés
Dont jamais, mon Ami
Je ne me lasserai…
Comme celle de tâter
D’une main assurée
La virile fermeté
De votre mâle fessier
Puis, poussant plus avant,
D’un index quelque peu forban
En explorer à la césure
La soyeuse fêlure
Pour délicatement feuilleter
Les pétales de son œillet
Mais ce serait trop vite oublier
Combien mes mains aiment babiller
Parcourant de votre patrimoine
Tous les attributs idoines
Tournez-vous donc
Et laissez- moi
En guise de péroraison
Titiller d’autres émois
Et conjuguer d’autres saisons
En jardinant un tantinet
Du côté de votre adret
Cette autre frondaison …
(Elise)
‘’ Passé le genou où la main se creuse
Comme une semence qui germe
En soulevant un peu la terre,
Je vais vers ton ventre comme vers une ruche endormie.
Plus haut ta peau est si claire
Que les jambes en sont nues pour tout le corps
Et mon regard s'y s'use
Comme au plus tranchant d'un éclat de soleil.
Géants de la sensation,
Mes doigts vont se fermer
Sur le seul point du monde
Où se carbonisent des hauteurs entières de jour.
Et quand dans la clarté du drap,
Tu n'es plus qu'un éventail de chair,
J’ai hâte de le faire se refermer sur mon corps
Par une caresse que je jette en toi comme
Une pierre. ‘’
Lucien Becker
Bien que ne disposant pas d'une vision à 360° tels les poissons, les reptiles ou les oiseaux, homo sapiens parvient cependant à détecter une présence derrière lui sans avoir à tourner la tête.
C'est ainsi qu'il parvient à deviner la prochaine réforme fiscale que, derrière son dos, lui concocte le gouvernement et qui, pour parler familièrement, le laissera complètement à poils.
Le pays deviendra alors un immense camp de naturistes et comme on le voit, je m'entraîne à anticiper ce changement dans mon jardin en attendant de sortir dans la rue lorsque tout le monde sera logé à la même enseigne.
J"imagine qu'au début, se promener complètement nu en tout lieu et à toute heure ne sera pas chose facile, habitués que nous sommes par notre éducation à ne jamais nous dénuder en public.
Je pense cependant y parvenir.
Laissez-moi seulement le temps de me retourner...
(Marc)
'' Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires
Dans les années de sécheresse quand le blé
Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe
Qui écoute apeurée la grande voix du temps …
Et pourtant c’était toi dans le clair de ma vie
Ce grand tapage matinal qui m’éveillait
Tous mes oiseaux tous mes vaisseaux tous mes pays
Ces astres ces millions d’astres qui se levaient
Tu venais de si loin derrière ton visage
Que je ne savais plus à chaque battement
Si mon cœur durerait jusqu’au temps de toi-même
Où tu serais en moi plus fort(e) que mon sang. "
René-Guy Cadou
Il est des soirs de douceur où, à l’heure du coucher, la tendresse s’invite pour nous croiser les doigts et entrelacer nos jambes comme ces vieux arbres dont les racines sont si étroitement tressées qu’elles ne sauraient se désunir de cet humus qui les nourrit.
Paupières closes, ma main dans la tienne, pareils à des enfants heureux nous glissons dans la candeur préservée de la nuit.
Il est d’autres soirs où le désir ardent supplante la douce innocence en corps à corps sulfureux.
Alors nos bouches affamées s’ouvrent en gouffres brûlants au ballet serpentin de nos langues mêlées dans des souffles ahanés où la vie agonise et exulte tour à tour.
Dans nos paumes brûlantes, germe la quête insatiable d’une chair assiégée, conquise et sublimée dans les chevauchements sauvages et fauves de nos étreintes.
Impossible de retenir ces râles de volupté lorsque ton corps appesanti adoube mes reins et ploie mon échine ondoyante à coups de boutoir …
Je ne suis plus que cette féline déchaînée qui crie sa jouissance sous la griffure et la morsure dans le confusion tumultueuse d’une jouissance compulsive. Jusqu’à ce point de non retour où mes mains s’emparent de ta pourpre virilité érigée pour la guider dans le défilé obscur de mon entrejambes jusqu’à l’entrée dévoilée de ma rouge fêlure…
Mes jambes relevées emprisonnent ton torse, mes chevilles s’arriment au creux de tes épaules et mes reins enfiévrés basculent vers ton bassin dans cet irrépressible besoin de me sentir investie, harcelée, taraudée, emplie et éclaboussée au plus profond de moi par ces milliers de soleils éclatés dont tu me fais l’offrande.
Et dans l’apaisement de nos corps repus lorsque ta caresse émue se pose là où je suis deux, tes doigts lisent alors sur mes lèvres de corail
brillant ce sourire d’ubiquité par lequel tu me rends de haut
en bas, doublement femme
( Elise)
Il est entré par effraction mais avec tant de discrétion que ni toi, ni moi ne l’avons entendu.
Puis il s’est invité au bord de la couche et, profitant de la pénombre, ce petit voyeur s’est repu en silence de nos ébats avant de se glisser en catimini entre les draps froissés…
Quel était donc ce mystérieux survenant dont les caresses de plénitude voyageaient en volupté sur nos corps subjugués ?
Je n’ai jamais vu son visage mais j’ai reconnu d’instinct l’aura enivrante de son parfum juste avant de nous endormir tous trois, étroitement enlacés...
Bien plus tard, tandis que nos rêves parallèles s'effilochaient en abordant les rives de l’éveil profilées entre nos cils , le visiteur s'était volatilisé aussi clandestinement qu’il était apparu…
Entre les replis satinés des draps la trace obsédante de son odeur et l’empreinte diaphane de sa halte au nid de nos amours.
Il n’a pas dit son nom mais je l’ai reconnu …
Je crois bien que son nom est « Bonheur » !
(Elise)
Le passé simple est sans conteste le temps le plus difficile
de la langue Française.
C'est ainsi que ce week-end...
Nous nous montrâmes
Nous jouâmes
Nous nous amusâmes
Nous nous caressâmes
Nous nous mélangeâmes
Nous jouîmes
Bref, nous nous aimâmes
En espérant vous avoir fait réviser cette conjugaison aussi
agréablement que de notre côté nous le fîmes...
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