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Une chambre avec vue sur l’automne
La campagne indolente au crépuscule fauve
Des roses somnolant au jardin embaumé
Dans l’escarcelle de nos mains
Coule le miel des heures
La caresse du temps sur la planète bleue
Comme un trop plein d’amour qui déteint dans nos yeux
Pour nous donner à voir plus loin que l’horizon
Toute la tendresse du monde …
( Elise)
Tu as détourné la cascade de ma chevelure. Elle ricoche en vagues cuivrées sur mon épaule tandis que tes doigts jouent avec l’écume duveteuse de ma nuque.
Voici que tes lèvres glissent sournoisement dans le cou jusqu’à cette zone ingénue, juste là : sous le lobe de mon oreille. Ce point à l'invisibilité diabolique, ta bouche de sourcier l’a trouvé un jour, un peu par hasard.
Ce n'est que plus tard que tu m’as confessé combien cette découverte t’avait d’abord déconcerté pour te ravir ensuite: comment le simple contact de ta bouche en cet endroit improbable pouvait il me plonger dans un tel état de transe ?
Depuis, tu en profites et parfois tu en abuses… Assez traîtreusement d’ailleurs !
Tu sais combien je suis alors à ta merci : un seul effleurement et c’est le déclic .
Je ne suis plus que spasmes, feulements rauques et gémissements affolés.
Mais tu as appris combien il est dangereux d’agacer cette chair incontrôlable.
Alors, tu tempères, tu brodes tes baisers, tu distrais la provocation, tu flânes sur mes courbes puis tu t’égares sur mon corps tout entier en esquisses paysagées.
Ton langage épouse la douceur labiale de ce vagabondage faussement juvénile pour m’envelopper de mots tendres et fondants ; des mots un peu mièvres comme ces friandises trop sucrées qui engourdissent les papilles…
Peu à peu, je sens tes mains qui s’enfièvrent de curiosité aux anfractuosités de rencontre.
Alors, tu empaumes fermement mes hanches et tu incurves mes reins jusqu’à l’offrande provocante de mes fesses rebondies.
Et c’est comme un orage qui éclate violemment…
Des mots-éclairs zèbrent mon corps d’indécence et fouettent mon mental jusqu’à l’incandescence.
Ah… tu peux être fier, tu peux t’enorgueillir de ce mâle ascendant ainsi consacré : tu la possèdes bien ta rebelle !
Vois cette petite chienne en rut, cette petite salope qui se contorsionne, cette soumise ravie qui se délecte et en redemande…
Oui ; regarde là donc celle que tu investis sans vergogne,
Regarde la bien celle que tu baises à satiété : c’est moi !
Mon Dieu ! Quelle est donc cette jouissance abrupte qui me taraude le ventre?
De quelles profondeurs ressurgit elle, cette animalité primitive de louve hurlant à la nuit ?
Et comment vivre cet absolu d’abandon autrement qu’en se vautrant dans cette orgie de noir désir, en se roulant dans ces onomatopées de stupre et de sueur ?
Ces mots de contrebande, ces mots crus susurrés, ces invectives lâchées qui anéantissent les ultimes pudeurs ...
Oui, dits par toi , ces mots là ne me flétrissent pas et j’ose affirmer sans honte combien je les aime aussi !
Un peu plus tard,
Un peu plus hard,
A l'ombre fléchie de ces mots classés X nous naufragerons ensemble dans cette fureur échevelée
où Eros défie Thanatos…
( Elise)
MURMURES DE FEMMES : LE REGARD D'ELISE
(photo non contractuelle...
mais qui aurait pu l'être !)
J’ai senti ton étreinte se diluer lorsque d’autres lèvres de miel se sont posées sur mes seins.
D’instinct, ma peau a su dès la première seconde …
J’ai gardé les yeux fermés, écoutant ce corps furtif et subjuguant naître en moi. C’était comme l’éclosion d’une chair secrète, un autre moi encore vierge et somnolent soudain tiré d’une profonde amnésie.
Ta main est venue envelopper la mienne et tes doigts ont alors pressé un peu plus fort mes doigts.
Je n’ai pas cherché à savoir si ce langage muet était accompagnement, exhortation ou excitation.
Vraisemblablement les trois à la fois…
Enveloppée dans un voile parfumé de notes florales je me suis laissée bercer par ces caresses, apprivoiser par ce toucher subtil et cette infinie féminité venue d’ailleurs et en laquelle je me reconnaissais…
Sa bouche glissait sur ma peau avec cette flânerie voluptueuse qui prend le temps de vagabonder, de découvrir, de humer, de cueillir et de goûter.
Ses lèvres semaient ça et là un rayonnement ensoleillé creusant le plaisir et attisant un désir devenu communicatif.
Et c’était comme un rêve éveillé, une communion des sens dépassant la simple perception physique.
C’est ainsi que, tout naturellement, mes mains et ma bouche ont répondu aux gestes de cette inconnue dans la complicité ombreuse d’une alcôve de partage.
Elle me murmurait des mots, me berçait dans cette langue de Goethe que je ne connais pas
mais, d’évidence, son sourire et ses yeux parlaient de bien-être.
Dans le trouble de cette gémellité contiguë, je me découvrais autre et cette autre en moi n’oubliait ni ne reniait en rien l’immuable de cette attraction magnétique qui me ramène toujours à toi …
L’as-tu ressenti à ce moment précis?
J’ai retrouvé tes mains d’exil, tes mains de soleil, tes caresses velours et tes lèvres d’unisson tandis que, tout contre moi, Marlène renouait avec les mêmes chemins de certitude l’entraînant vers son compagnon.
Désormais, des caresses germaient dans la paume de nos hommes.
Tour à tour ou bien ensemble, ils nous en ont fait l’offrande généreuse dans un duo tactile parfaitement harmonieux.
Après ces digressions sensuelles, les couples se sont spontanément reformés pour vivre encore plus intensément les jouissances parallèles.
Bien plus tard, nous nous sommes tous retrouvés, heureux et comblés pour un moment de détente dans le jacuzzi dont les remous nous rappelaient à nous, femmes, une immersion dans la profondeur d’autres eaux …
Des baisers, des accolades, des sourires ravis et puis un ‘’Au revoir !‘’ livré
aux arcanes du destin tout comme le fût cette rencontre d’une nuit.
Reste le souvenir de ces murmures épidermiques vécus non comme un égarement mais plutôt comme un voyage agréable en cette Terra Incognita qui (j’en suis désormais convaincue) sommeille en chacun et chacune d’entre nous, et ce, en dépit de nos propres prédilections sexuelles.
('Elise )
C'est l'histoire d'une jolie jeune femme Allemande que nous appellerons Marlène par souci de discrétion. Elle est venue avec son compagnon
dans ce hammam-jacuzzi libertin et un autre couple Australien avec lequel ils viennent vraisemblablement de faire connaissance les escorte...
Les voici arrivés dans le coin câlin de l'établissement. Ici, la lumière est tamisée, point de musique tonitruante comme dans les
discothèques, pas plus que d'amoncellement d'hommes seuls en train de se masturber face aux divers "spectacles" qui s'offrent à leurs yeux. Un lieu réservé aux couples. Il y en a d'ailleurs déjà
quelques-uns en train de s'ébatrre dont...LE NÔTRE !
Alors que nous n'en sommes qu'aux préliminaires, voici qu'une main étrangère se pose sur la peau veloutée d'Elise. C'est une main féminine,
au départ timide mais qui s'enhardit de plus en plus au fur et à mesure qu'elle ne rencontre aucune résistance... Mieux, voici qu'Elise se met à répondre à ses caresses. Je me mets alors à
parcourir du bout des doigts les délicieuses courbes des deux femmes en train de s'apprivoiser, concrétisant ainsi un
fantasme partagé par l'immense majorité des hommes...
Les caresses se font de plus en plus précises et les trois autres personnes ne résistent pas pas plus que moi à l'envie de toucher du bout
des doigts ou des lèvres les deux reines de la soirée maintenant plaquées l'une contre l'autre...
Bien plus tard, Marlène nous avouera que c'était la première fois, à la fois très surprise et amusée d'apprendre que pour Elise également
!
Nous avons rencontré des gens charmants, respectueux et naturels que nous ne reverrons jamais plus et dont les chemins se sont croisés par
le plus pur des hasards dans un plaisir réciproque... autant de critères qui correspondent tout à fait à notre vision du libertinage et dont le tout dernier épisode n'a fait que renforcer encore davantage notre amour, chose difficillement compréhensible pour ceux qui ne voient dans de tels
échanges que luxure et perversion !
Après un passage dans l'eau tiède et bouillonnante du jacuzzi, nous nous sommes quittés pour réintégrer chacune et chacun de nôtre côté ce
que Marlène a qualifié en plaisantant "une vie normale".... Elle avait, dit-elle en nous embrassant, eu l'impression d'avoir vécu un rêve.... Elle n'était pas la seule... Pourtant ce n'en était
pas un, malgré les apparences. En effet, au lendemain de cette nuit pas comme les autres, je me suis souvenu que la clé où l'on entrepose ses vêtements portait le numéro 242. "Two for two"... Une
curieuse coïncidence comme on en trouve en général que dans les rêves prémonitoires !
(Marc)
(je n'ai pas le talent d'Elise pour raconter des histoires mais je pense que son propre récit ne saurait
tarder)
Certains reconnaîtront peut-être l'endroit...
Une plage en jachère
Les murmures du sable
En mémoire des pas enfouis
Des châteaux éphémères
Balayés par le ressac
Les vapeurs embrumées
En guipures de vagues
Où se diluent
Les jeux innocents
Des enfants…
Haut dans le ciel
Le vol des goélands
Eclabousse l’azur somnolent
Et sur nos peaux nacrées
Coule encore le miel de l’été
Entends-tu
Dans le sillage de nos étreintes
Le chuchotis de nos baisers ?
Dans le soleil
Adossé aux rives de l’été
Septembre, adolescent
Flamboie
Comme autant
De bonheurs opalescents
(Elise)
( photo non contractuelle )
Le hasard, nos pas d'errance, une certaine légèreté nonchalante et une nuit d'été corsetée de chaleur...
Au fronton d'un club libertin, une enseigne convie le noctambule aux jeux multiples des plaisirs tactiles.
La curiosité l'emportant, nous en franchissons le seuil sans a priori ni but particulier en tête.
Comme à l'ordinaire, une musique assourdissante sature l'espace, coupant court à toute velléité de conversation.
Sur la piste, des couples bougent sur le rythme syncopé tandis que d'autres, tétanisés par cette surenchère de décibels restent accoudés au bar ou assis sur les banquettes de moleskine.
Juchés sur des tabourets, nous sirotons quelque boisson fraîche en regardant ce couple qui, derrière les barreaux d'une cage, entame une chorégraphie prisonnière . Leurs gestes asynchrones esquissent une promenade épidermique..
Ta main abaisse les bretelles de ma robe blanche qui glisse lentement jusqu'à la taille en découvrant mon buste. Tes doigts nomades effleurent mes seins, dessinent dans mon dos des méandres erratiques qui se perdent dans la cambrure de mes reins...
Devenue sourde au bruit, aveugle aux éclairs stroboscopiques, je ne suis plus que frissons et émois lorsque tu prends ma main pour me conduire vers l'une de ces alcôves dédiées aux plaisirs charnels.
Des couples y prêtent leurs corps à la dérobée, à la va-vite sous les regards convergents d'une majorité d'hommes solitaires fascinés par ces amours aussi fugaces que parcellaires.
Tu m'entraînes à l'écart et t'adosses à l'une des cloisons de séparation, sorte de claustra qui découpe nos silhouettes à claire voie.
Nous ne sommes plus que deux ombres fondues où dansent par intermittences des ocelles lumineux.
Nos lèvres se cherchent, nos bouches se conjuguent et nos corps s'épousent à travers la frêle membrane du tissu..
A peine as-tu entamé sur mes seins et mon ventre l'esquisse amoureuse du désir que je ressens simultanément dans mon cou l'ombre d'autres caresses et la chaleur douce d'autres lèvres...
C'est un peu comme un rêve qui s'éveille sur tout mon corps... Je tourne légèrement la tête et entrevois un visage masculin aux traits encore juvéniles...
Troublée, je referme les yeux sur cet émoi creusé dans l'interstice équivoque des partages.
Et mon corps frémit et ploie sous les effleurements conjugués de ces quatre mains qui me sculptent au relief de vos désirs mâles...
Ces mains que je sais appartenir à un autre mais dont la douceur ressemble tant à ton toucher que c'est comme un autre toi démultiplié auquel ma peau répond en écho.
Recréee, amplifiée par ce jeu de mains harmonieux , je me laisse emporter par ce ballet sensuel jusqu'à l'oubli même du lieu...
Enchâssée entre vos deux ombres appuyées contre moi, capturée dans la parenthèse de vos
émois érigés, je m'apprends jusqu'à l'intime concave moulé à travers le tissu de ma robe.
Je ne suis plus que cette chair ivre et fiévreuse prête à s'offrir en nudité intégrale, prête à creuser dans cette alcôve le provisoire des ravissements et le flamboiement des extases partagées...
J'ouvre les yeux et aperçois alors un véritable rempart de silhouettes masculines agglutinées derrière nous trois...
L'enchantement se désagrège dans l'instant même, le désir s'éteint aussitôt...
Alors que je me sentais encore plus femme quelques minutes auparavant, désormais je ne peux ni ne veux livrer mon anatomie en pâture à toutes ces mains sauvages et prédatrices.
Stop ! Dis je dans un souffle . L'inconnu suspend ses caresses et embrasse mes cheveux avec une tendresse résignée. Son baiser sur la joue en guise de merci m'émeut et je lui souris en retour.
Je serre plus fort ta main et nous brisons- non sans peine- le cercle des spectateurs .
Tu m'emportes dans la nuit et où nous nous aimerons tous deux à l'abri des regards.
Sur moi, la trace évanescente de ces caresses étrangement familières et le souvenir déliquescent de cet autre qui te ressemble....
( Elise )
Qu ’importe
De l’heure le fuseau
Ou d’un sol étranger le drapeau
Qu ’importe
Le fleuve ou le ruisseau
Le gîte ou le château
Lorsque tu m’envoles
Là où tu m’emportes
C’est encore plus haut
Que le Chimborazo !
J’envoie à vau-l’eau
Tous mes oripeaux :
Le cœur jouvenceau
Et le corps renouveau
Quand tu m’offres le cadeau
De tes bras en arceau
Où l’amour fait son berceau
Qu’importe alors la météo :
Il fait toujours grand beau
Au soleil ardent de ta peau !
( Elise )
Excellent week-end à vous tous
Je vous offre cette évasion musicale
Ecoutez
Savourez
Rêvez
...
‘’ Le coeur cultive un rêve abandonné
Dans les assauts du regard
Venus explorer les fractures de l'âme
Ces traces fragiles qu'un silence inonde ‘’
Extrait du recueil
« Jusqu’à l’extrême regard »
Huguette Bertrand
Au mitan de la nuit
La lune d’albâtre luit
Respiration d’écume
Brise vaporisée de brumes
La mer se vêt de tulle
Minuit tinte à la hune
Sur des gisants de dunes
Et dans cette bulle
Le charroi noctambule
D’un rêve somnambule
Et de Toi
L’émoi en prélude
( Elise )
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