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Ce jour-là, une frénésie sexuelle s'empara de toute la ville.
On nous soupçonna d'avoir allumé la mèche.
Mais personne ne fit rien pour tenter
d'éteindre l'incendie...
C’était l’un de ces fantasmes dont l’aspect récurent s’enracine dans les profondeurs de l’être comme une quête inassouvie.
Voilà pourquoi ce soir, la clé est restée sur la porte : énigmatique sésame d’une nuit clandestine.
Vêtue de pénombre et de moiteur, je guette dans cette chambre le survenant dont tu as décidé de me gratifier.
Tu connais si bien mes goûts que je n’éprouve aucune inquiétude quant au choix liminaire que tu as fait des postulants.
Seules, la perspective de la rencontre aveugle avec un autre épiderme, la découverte d’un grain de peau étranger et d’une odeur corporelle nouvelle focalisent à la fois toute mon attention et ma crainte. Mais ta présence discrète et complice me rassure et l’odeur de ton parfum flottant dans la pièce me relie invisiblement à toi.
Juste un bruit, si infime qu’il serait passé inaperçu sans mes sens à l'affût.
Une ombre entre et flotte dans la chambre quelque peu désorientée.
Mon cœur s’emballe soudain : je hume cette présence inconnue comme un animal sauvage prend le vent.
Aucune parole, des mouvements discrets, des gestes au ralenti et par une sorte de reptation feutrée, la silhouette s’approche du lit.
Je te cherche mais mes yeux ne peuvent décrypter le mutisme de la pénombre. Des doigts se posent à l’orée de mon épaule et font doucement glisser la bretelle de ma nuisette. Un souffle chaud court dans mon cou et suinte le long de mon échine puis des doigts légers et frivoles m’inventent lentement jusqu’à la pointe des pieds.
Et ma peau s’éveille et s’imprègne de ces caresses d’ombre comme une première pluie d’orage sur une terre assoiffée.
Mais voici qu’à l’instant même où mon corps s’apprivoise, l’inconnu se lève et disparaît dans la nuit.
Il n’a même pas touché mon visage : le connaissait il avant cette nuit ?
Je tente de percer le mystère de ce scénario déroutant que tu as échafaudé.
Le ‘’Chut ! ‘’ Tendre mais ferme de ta voix coupe court à toute interrogation tandis qu’une latte du vieux plancher gémit : serait-ce l’inconnu qui revient ?
La même scène semble se répéter et pourtant, je pressens un changement.
L’ombre s’approche de moi : plus grande et plus massive. Je comprends instantanément qu’il s’agit d’un autre visiteur.
Ses gestes sont plus directs et, d’emblée, ses mains empaument mes seins pour une cueillette délicate puis elles descendent vers mon ventre gorgé de chaleur et s’immiscent, sybarites, entre les rondeurs de mes fesses…
Le peu de conscience qui me reste contracte tous mes muscles tandis qu’une fièvre contraire lutte pour m’ouvrir.
Je n’aurai pas le temps de découvrir qui de la lucidité ou de l’instinct va l’emporter car, aussitôt, l’homme s’éclipse et sa silhouette nébuleuse se dissout comme par enchantement dans la nuit.
De plus en plus désorientée j’oscille entre chimère et réalité …
Quelques minutes de doute, d’ambiguïté au point de ne plus savoir si ce corps envoûté est mien …
Un troisième survenant tout aussi fantomatique fait son apparition et vient parachever mon émoi en bâillonnant mes lèvres par un long baiser voluptueux tandis que ses doigts s’égarent vers le delta humide de mon pubis…
Je ferme les yeux.
Je sais plus
Je ne cherche plus
Je ne veux plus savoir ...
Et j’ouvre mon corps à la seule émotion épidermique et à l’oubli.
Une amnésie aussitôt bouleversée par la sensation abrupte de quatre mains, de deux bouches, de deux langues qui, de concert, font vibrer chaque note de mon corps.
Instinctivement, je sais que tu es l’un des duettistes et je prends tour à tour un peu de toi, un peu de lui jusqu’à ne plus distinguer en moi cette part de lui en toi, cette part de toi en lui puis je naufrage définitivement entre vos bras de gémellités confondues.
Au lendemain, je comprends que la clé restée sur la porte gardera à jamais le mystère nocturne de ces ombres charnelles…
( Elise)
J’aime le silence de nos corps : cette diète momentanée des sens mis en jachère. Ce silence là est un autre mode de dialogue, comme un bruissement, un recueillement et une promesse à la fois.
Après le festin, qu’est il de meilleur si ce n’est ce temps d’apaisement des corps repus qui font halte sur le chemin des plaisirs.
Paradoxalement, cette distanciation provisoire, cette respiration autonome, cet espace d’individuité retrouvée nous rapprochent encore plus…
Comme un besoin de se réapproprier provisoirement ce corps, une nécessité d’habiter à nouveau cette chair redevenue sienne après qu’elle ait été consacrée et magnifiée à l’intime dans la fusion sensuelle.
C’est dans cette parenthèse de sérénité que s’écrivent la séduction perpétuée, le goût inaltérable pour l’autre, sa découverte toujours inachevée ; là même où le désir se régénère et s’attise.
C’est aussi dans ces corps silencieux que nous nous disons ‘’je t’aime’’.
(
Elise)
Il paraît que l'audience de Koh-Lanta dégringole. Voilà qui ne nous émeut guère, préférant de loin, les beaux jours revenus,
jouer notre Koh-Lanta à nous en pleine nature.
Elise égarée, n'ayant que le soleil et la mousse des arbres pour retrouver son chemin... celui du plaisir, vous l'aviez deviné...
Et tant pis pour la rencontre avec un promeneur... égaré lui aussi !
Selon un sexologue Russe qui a mené une très longue enquête, 78,6 % des hommes âgés de 18 à 75 ans qui s'exhibent sur le web
ne montrent que leur sexe, généralement en gros plan, persuadés que cette image est la meilleure pour mettre les femmes en transe.
C'est en tous cas une information révélée par l'agence Tass.
En revanche, aucun n'a encore exhibé son sexe sur une tasse... jusqu'à aujourd'hui.
Cette démarche inédite aura-t-elle plus d'effet sur la libido féminine....rien n'est moins sûr mais en matière d'érotisme,
toute innovation est louable et il faut bien donner du travail aux sexologues !
(Marc)
Notre "petit dernier" fête ses 5 ans !
Oui, cinq ans déjà que nous avons osé lever un coin de voile sur nôtre intimité à travers ce blog…
Au départ, il s’agissait d’une simple concrétisation d’un fantasme : celui d’être observés dans une chambre d’hôtel par des inconnus tapis derrière un miroir sans tain !
Démarche insensée, voire perverse pour certains qui considèrent que tout ce qui touche à la nudité et plus encore, à la sexualité doit être tenu au secret de l’alcôve…
Simple phénomène de société pour les sociologues qui voient dans cet exhibitionnisme une mode initiée par certaines émissions people de télé-réalité …
Pour nous, une découverte du libertinage dans sa conception du 18ème siècle : celui qui passe d’abord par l’esprit et qui permet aussi au corps de se libérer de nombreux tabous inculqués par une éducation puritaine génératrice d'un nombre infini de frustrations et de névroses en tous genres - comme l'explique si bien le philosophe Michel Onfray.
Une découverte également pour chacun de nous deux qui, par le biais de l’écriture, a pu exprimer et révéler via ce support de la toile, une part de sa propre personnalité parfois méconnue, parfois inconsciente et ainsi enrichir la qualité de notre relation au sein même de notre couple.
C’est encore une aventure parsemée de rencontres enrichissantes avec d'autres internautes qui nous auront apporté autant que nous avons pu leur donner, le blog n'ayant de sens pour nous que si il repose sur une certaine interactivité.
Des échanges d'idées, d'émotions qui, en dépit de cette "virtualité" de mode de communication n’en sont pas moins authentiques et vont bien au-delà du très "tendance" échangisme, lequel se borne la plupart du temps à de simples sensations épidermiques mais que nous avons quand même expérimenté histoire de savoir ce dont on parle afin de ne pas mourir idiots !
Merci donc à vous tous et en particulier aux fidèles, à celles et ceux qui sont devenus nos amis, des amis qui n'ont rien à voir avec les 3500 "amis" que l'on peut se faire sur Facebook en moins de deux semaines...
Combien de temps encore existera ce blog ?
Cela tient bien sûr à nous mais également à vous. Sachez en effet que vos commentaires constituent la seule preuve que nous sommes encore à vos yeux dignes d'un certain intérêt humain et que leur rareté ou leur absence ne peuvent que provoquer l'inexorable étiolement de notre motivation.
Mon dos pour écritoire
Et de tes doigts de craie
La trajectoire
Ecrivant
Le subtil et le provisoire
L’essentiel et le dérisoire
A la fêlure de mes fesses
Comme on va à confesse
La pulpe de tes doigts
Chuchotant
La parenthèse temporelle
Tes doigts subtils
Esquissant
L’éternel volatile
Comme autant de copeaux
Voletant sur ma peau
(Elise)
Les physiciens s'accordent à dire que l'univers entier est essentiellement vibratoire et que les atomes ne cessent de
s'échanger de l'information entre eux.
Là où le poète se demande si les objets inanimés ont une âme, l'homme de science pense plutôt qu'ils disposent d'une certaine capacité à se souvenir d'événements qui se sont déroulés dans leur
périmètre le plus proche, autrement dit, les objets inanimés en question auraient une "mémoire".
En l'observant attentivement, je me suis demandé si ce n'était pas le cas de notre webcam !
N'a-t-elle pas été le témoin fidèle depuis notre arrivée sur le web d'un nombre incalculable de batifolages, de coquineries et d'ébats en tous genres ? Ne cache-telle pas quelque part dans les noyaux des atomes qui la composent, alors qu'elle n'était même pas allumée, des résidus de scènes torrides ?
Bref, si l'on arrive un jour à faire ressurgir les souvenirs d'une matière que l'on croyait inerte, il y a fort à parier que les révélations de notre webcam s'étalent sur un très grand nombre de pages et que l'on y redécouvre des images que nous avions nous-mêmes oubliées.
Ne rêvons pas, il ne s'agit là que d'un fantasme, un de plus, mais il est d'ores et déjà possible d'avoir un aperçu de
ce que pourrait être sa concrétisation dans un avenir lointain en cliquant simplement sur la couverture...
Même si le lit n'est pas celui d'une rivière
Rien n'empêche d'y faire le pont
Et quoi de mieux pour s'envoyer en l'air
Que celui de l'Ascencion
Beaucoup nous disent que nous sommes un couple harmonieux.
Mais il n'y a pas de secret. Cette harmonie, nous la devons essentiellement à notre conseiller conjugal que nous consultons régulièrement et nous ne pouvions résister à l'envie de vous le
faire connaître, en particulier à vous les hommes qui saurez désormais comment vous comporter avec votre compagne.
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