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Assieds toi devant moi …
Non pas là,
Ni trop près…
Que tes yeux prennent place, et que ton regard se focalise sur ce point de fuite ténébreux où ta prunelle me recrée en perspective…
Vois-tu mes doigts écartant ce triangle de soie ?
Regarde-les qui dégrafent cette part d’ombre en moi.
Vois ce livre mystérieux que j’entrouvre dans l’entrebâillement de mes cuisses opalines.
Sens-tu mon souffle suspendu à l’invisible de ta caresse ?
Cette caresse qui me défroisse aux replis occultes pour divulguer la secrète fêlure,
Comme un effleurement qui me délie là où je suis deux…
Ressens-tu cette attente de toi qui enfièvre mon delta ?
Comprends-tu ce mascaret qui déborde et remonte jusqu’à ma source ?
Je te désire
Je veux sentir ta queue et ses coups de boutoir
Explosant les remparts des ultimes pudeurs
Viens,
Viens frayer entre mes cuisses
Je veux thésauriser aux abysses de mon ventre
Ta semence comme autant de soleils éclatés
Sois
Invasif
Possessif
Infini
Corps et âme liés
Tu pourras lire en moi
Comme on lit en braille :
Du bout des doigts
A cœur béant
A corps ouvert
Je veux garder au plus profond de moi
Ce stigmate de toi : indélébile !
( Elise)
Tu es parti, comme ça : discrètement
Sur la pointe du coeur,
Profitant de notre absence...
Ce printemps tout neuf tu ne le verras pas ...
Ou plutôt- qui peut savoir-
Le verras-tu d’Ailleurs ?
Ce rêve de printemps nouveau
Fleuri sur ton sourire tendre
Qui parle de révolte
Tout en chantant l'espoir.
Le printemps est annoncé
Et si ses bourgeons éclos
Portent les rêves de l'hiver
C'est aussi à toi que nous les devons
C'est par toi que nous les perpétuerons
Dans cette Embellie
De l’Amour toujours Cerise….
Merci Jean …
Je suis...
Ces particules mutantes
Pétries
De chair et de sang
Ces molécules
A la fois
Chargées de conscience
Et de tant d’ignorance
Je suis
Le résultat
D’une conjonction
De gamètes inventives
Et cette transition :
Petit maillon
Perpétuant la vie
Dans l’entrelacs
De toutes ces amours
Entre elles
Solidaires …
Je suis
Une simple passante
Un silence
Bordé de paroles
Un cœur donné
Une âme étonnée
Un corps habité
Je suis
Cette créature
Qu’emportera le vent
Et qui
Des choses, cherche le sens
En tournant les pages du temps
( Elise )
( Etre : Charles Aznavour )
Lorsqu’il entra dans la pièce, il fut surpris de la trouver en ce lieu et à cette heure de la journée.
Tandis qu’au dehors tout n’était que froidure et grisaille il faisait délicieusement chaud dans leur chambre.
Les doubles rideaux de velours étaient fermés et une petite lampe - une mandarine plus précisément – nimbait d’éclats mordorés cet espace d’intimité.
Ainsi protégée de la rumeur urbaine, elle lisait, nonchalamment adossée au moelleux rebondi de coussins.
Il n’apercevait que ses mains en encorbellement sur la reliure et ses doigts fins sagement alignés sur la tranchefile comme des oiseaux en partance.
Plus surprenante était sa mise pour une telle activité…
Ni totalement vêtue, ni pleinement dénudée, ni vraiment pudique , ni résolument provocante, sa posture portait à la confusion des genres en ouvrant l’imaginaire sur la perspective d'infinies lignes de fuite.
Conscient de jouer les trublions, il s’approcha du lit à pas feutrés et risqua un œil par-dessus l’ouvrage.
C’est à peine si elle remarqua sa présence.
Perplexe, il recula et alla s’asseoir au fond du lit.
Mais que lisait elle pour sembler aussi absente à lui et surtout pourquoi s’était-elle ainsi harnachée ?
Faute de trouver une réponse, il la contemplait dans cet émoi ambigu où l’intimidation le dispute à l’excitation.
Son regard mâle faisait la noria dans un lent travelling qui partait de la pointe des escarpins jusqu’au défilé abscons de l’entrejambes pour buter sur le frêle hamac de soie tendu entre les hanches et redescendre dans cette énigmatique d’ombres et de lumière.
Captivée par la lecture, elle restait immobile même si, par intermittence, le soulèvement syncopé de son pubis venait trahir cette apparente quiétude de la chair.
Peu à peu, il remarqua la répétition du phénomène et, par une sorte de mimétisme inconscient, sa propre respiration se calqua sur ces micro- séismes féminins.
Il se mit à fantasmer si fort que sa braguette se souleva en chapiteau tandis que son slip tendu à l’extrême débordait d’une subite moiteur.
Mû par une ténébreuse convoitise, il s’enhardit à poser une main sur cette cheville gainée de noire transparence avant que ses doigts ne migrent avec légèreté vers l’ellipse du mollet.
C’est alors qu’il entendit ‘’Sa’’ voix : elle parlait bas, dans une tessiture veloutée éraflée de ci de là par l’impromptu de sons rauques.
‘’ Le corsage de la Marquise s’ouvrit comme par mégarde, révélant l’ingénuité laiteuse de deux pommes d’albâtre tandis que d’un geste ailé, elle soulevait sa jupe pour gravir l’escalier dans une oscillation moirée.
Derrière elle, tel un chien en rut, le Marquis flairait l’odeur de cette petite femelle à la provocante chasteté.
Il lui filait allègrement le train, tout juste assez prudent pour éviter de fouler ce tourbillon froufroutant.’’
Le compas de ses jambes s’était imperceptiblement agrandi dans un bruissement soyeux. Un nouveau ricochet de lumière venait indiscrètement
révéler la transparence furtive de son slip moulé sur la fêlure secrète.
D’instinct, l’homme sentit qu’il pouvait maintenant pousser un peu plus avant son incursion.
Sa main emprunta la sente veloutée courant à l intérieur des cuisses féminines.
Il vit la lectrice suspendre son souffle un instant avant de reprendre une respiration heurtée.
‘’ Le dernier étage ouvrait sur une enfilade sombre où se découpait en renfoncements le bois de portes clandestines.
La Marquise en poussa une au hasard. Elle ouvrait sur une chambre au milieu de laquelle trônait un majestueux lit à baldaquin rouge et or.
C’est alors qu’elle sentit le souffle brûlant du Marquis dans sa nuque tandis que dans son dos, ce dernier moulait son corps sur la cambrure callipyge de ses reins. Malgré les replis de sa robe haut retroussée, la Marquise sentait l’insistance impertinente d’un renflement durcissant frapper à l’orée de ses fesses.
Oh mon Dieu !
Vous vous égarez mon ami …Songez que je viens à peine de sortir du couvent ! ‘’
Les doigts de la lectrice mollissaient sur la reliure tandis qu’à contrario ses genoux tremblants s’essayaient à une impossible jonction.
Une transpiration subite mouilla son entrecuisse et, dans un soupir alangui , elle laissa les doigts masculins écarter la dentelle de son slip et remonter avec une agilité d'anguille vers la source luxurieuse de son désir.
Sa tête se renversa en arrière, son pubis se cabra à la rencontre de celui de l'amant tandis que le livre, tombé en désuétude, sombrait mollement sur le lit …
Par delà les siècles, la fiction romanesque se fondait dans leur réalité charnelle de l’instant…
(Elise)
Ta main coule vers l’échancrure de mon corsage, effleure la pointe de mes seins, musarde sur mon ventre puis se pose sur mes genoux dont elle caresse les rotondités jumelles avant de se glisser insidieusement dans l’interstice ajouré de mes cuisses.
Je croise cet éclair au fond de tes prunelles : j’en connais l’éclat diamantin, l’appel muet, la convoitise gourmande et le démoniaque envoûtement.
J’interromps doucement l’ascension de tes doigts tout en te murmurant : non, pas maintenant…
Je n’inventerai même pas l’alibi d’une migraine pour excuse.
Bien sûr… je sais la fascination de tes caresses et l’envoûtement de tes baisers nomades sur ma peau …
Je connais leur harangue persuasive, leur pouvoir de conversion qui rend mon corps docile mais vois-tu, sur l’instant, ton désir n’est pas le mien.
Et pourtant, je n’ignore pas l’amertume de ce petit reflux dans la gorge ni la révolte de cette chair contrariée pour les avoir moi même éprouvées lorsque mon corps ondoyant et mes yeux de chatte énamourée déployaient à ton égard leur parade séductrice : en vain.
Là, maintenant, j’ai simplement besoin de boire la tendresse nichée au creux de ton épaule.
Ma seule envie est celle de poser ma tête contre ton torse pour écouter ton cœur rimer le sens de ma vie.
La plupart du temps nos désirs de l’instant sont au diapason mais il arrive parfois qu’ils divergent non par dissonance mais tout simplement par défaut de synchronisme.
On a beau être épris profondément l’un de l’autre, dans un couple on n’aime pas nécessairement avec la même intensité spontanée ni dans la simultanéité.
Cela, nous l’avons compris au fil des ans.
Il nous en a fallu des ajustements, des ajournements, des pudeurs muselées, des rages refoulées avant d’intégrer ces différences de tempo.
Il nous en a fallu du temps pour entendre et respecter nos envies propres et démythifier cette croyance en un désir pérenne ou bien un désir sur commande.
Depuis lors, nous laissons au désir tout son mystère, son alchimie si complexe, sa bohème, sa fluctuante fantaisie pour l’accueillir comme tel.
Et ce désir là, il nous surprend encore dans sa flamboyance solaire, il nous émerveille toujours et il nous invente et nous étoile à chaque fois en symbiose.
Alors, tant pis si cette fois nous ne faisons pas l’amour …
Je ne veux pas d’un amour d'opportunité pas plus que tu ne serais satisfait d’un érotisme captif.
Nous savons d’expérience que la frustration de l’instant porte en elle les germes de plaisirs décuplés à venir.
Ce soir peut être ou bien au mitan de la nuit ou, qui sait ? Un peu plus tard, ce sera l’Amour qui nous fera : ensemble.
Nous avons tant de trésors de tendresse à nous prodiguer sur le chemin qui nous y mène !
( Elise )
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