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Pour répondre à certaines interrogations de commentateurs concernant l’article précédent, Image pieuse, sachez que le visage de la nonne n’est pas vraiment celui d’Elise dans la mesure où il est ici "transfiguré" !
Quant à ce mystérieux frère Marc toujours prêt à vous confesser, prudence également. Sous une "marque" bien connue, ce dernier se fait souvent passer pour un saint, prétendant n’avoir d’autre souci que d’aider la ménagère alors qu’il nourrit bien d’autres pensées la concernant.
Un simple clic sur le paquet de lessive et le voilà à son tour démasqué !
Une image pieuse en dissimule parfois une autre à laquelle on ne s’attendait pas.
Comment ne pas succomber à la tentation de cliquer sur celle de Sainte Elise...
Il ne vous restera plus qu’à aller vous confesser auprès de Frère Marc qui, sous sa bure de saint homme, aura du mal à réprimer son émoi en imaginant ce que vous lui direz avoir vu.
Chaque année, lorsque les jeunes vins fruités aux couleurs rubis viennent réchauffer les frimas d’automne, nous ne manquons pas de célébrer Bacchus lors d’un dîner en amoureux.
Tandis que nos verres s’entrechoquent en ravivant dans un bruit cristallin le souvenir de l’été, je repense immuablement à cette première fois ; notre première fois.
Tu m’avais invitée dans ce restaurant romantique et notre table était judicieusement placée devant une grande cheminée où, dans un boléro d’escarbilles rougeoyantes, dansait un feu passionnel.
Nous avons longuement parlé ce soir là …
La proximité du foyer rosissait mes pommettes et la chaleur de l’âtre réchauffait autant mon corps en dormance que mon cœur en hiver.
Tu m’as servi un verre de vin : celui ci était charpenté et les premières gorgées m’ont fait un peu tourner la tête.
Etait ce l’ambiance, la chaleur, l’alcool, la promiscuité d’un tête à tête inaugurant une intimité naissante ou bien tous ces éléments conjugués qui nous ont fait glisser vers la délivrance ?
Ce soir là, nous nous sommes confiés dans des souffles, des murmures et jusque dans ces silences lorsque le regard prend toute la place…
Je sais simplement qu’il existe des moments rares, des moments « parfaits » qui se cueillent ni trop tôt, ni trop tard, mais à l’apogée éphémère de leur maturité plénière..
Et ce soir là nous avons vécu cet instant fragilisé qui fissure les souvenirs,
chasse les craintes et libère l’envie de croire et donc d’espérer.
Le vin a fini par m’apprivoiser à toi dans cette délicieuse euphorie qui gomme la peur, trouble l’âme et insuffle de l’émotion dans la chair…
Il faisait très froid dehors, il faisait très doux en moi…
Je me souviens de ta main réchauffant timidement mon dos à travers l’épaisseur du manteau et plus tard de ma tête étrennant le creux de ton épaule…
Je me souviens de notre premier baiser d’alors : un baiser pur comme un flocon de neige fondant sur nos lèvres puis de mes bras comme pour nouer de la tendresse autour de ton cou…
Depuis tous ces mois que nous nous connaissions, je te découvrais « autre » : tendre, fragile et si émouvant.
Blottis l’un contre l’autre comme deux oisillons démunis tu as relevé ton pull et tu m’as demandé dans un souffle qui ressemblait à un vœu de caresser ton torse…
Ainsi, mes mains ont ré-ensemençé sur ta peau d’exil le velours d’un effleurement et la mémoire des consolations d’enfance.
Sauras –tu jamais combien j’ai été bouleversée par cette offrande que tu me faisais de ce « toi » sur l’instant : amnésique du vide, oublieux du chagrin, convalescent de la souffrance.
Sauras-tu jamais cette chance donnée à mes mains de reprendre vie et sens
par la caresse.
Sauras-tu jamais le bonheur de renaître par toi dans l’oubli des violences anciennes et la guérison de ces ecchymoses au coeur…
Aujourd’hui, Bacchus joue encore les échansons pour emplir (raisonnablement) nos verres et, si son breuvage nous incite plutôt à philosopher avec légèreté, je reste convaincue que le vin favorise le champ de tous les possibles car, comme disait Erasme, il est « la caverne de l’âme »…
(De manière plus prosaïque on peut se risquer à affirmer que le vin n’est pas vain ! )
Elise
Dans l’absence, mon corps s’ombrage de solitude.
Orpheline de ton âme, la mienne te cherche dans l’errance des heures creuses.
Te voici enfin et chacun de tes pas vers moi est une aurore naissante en lisière de ma nuit.
Une aura de frissons éclabousse ma peau lorsque tu me frôles et la ronde de tes mains ranime alors cette étrange attraction qui bouleverse soudain l’ordonnance froide de cet épiderme habillé de vide.
Dressée au coteau mon ventre, ta hampe expose mon corps au zénith de midi.
Le désir insatiable m’entaille, fouissant la fêlure secrète : là où je suis deux…
Reins creusés, roulis de hanches : tu m’envoies dans ces sphères célestes où le plaisir orbital tutoie les étoiles.
Au ressac de nos corps arrimés, lorsque tu me pénètres enfin, je crie la jouissance jaillie au creuset de cette chair que tu rends lumineuse.
( Elise)
La sonnerie du réveil mit fin à ce scénario dont je ne connaîtrai jamais la fin. Comment avais-je pu rêver d’Elise dans une situation aussi surréaliste ? C’est simple. Je m’étais juste endormi la main sur son ticket de métro.
(Marc)
Flashée par une caméra de la RATP !
J’ai jeté aux orties tous mes oripeaux
Pour t’offrir simplement ma peau
Comme le plus doux des appeaux
Ma peau d’agnelle
De lait et de miel
Chair d’enfance
Et d’innocence
Ma peau d’éveil
En ses éclats vermeil
Echos d’adolescence
Aux premières danses
Ma peau
Aux printemps scellés
Sous tes caresses
Enchanteresses
Renoue avec l’ivresse
Et la faim ogresse
Inscris-y la vie
Ravie
Inassouvie
Et Infinie
Sur ma peau brune
Tes dents font des croissants de lune
Et sous ta bouche
Eclatent des coquelicots
Farouches
A l’écume des jours
Ma peau frémira toujours
A l’effleurement d’amour
Dans l’ensorcelante attente
Latente
Et lorsque s’annoncera
Le crépuscule chancelant
Gravée dans l’écorce des rides
La mémoire de tes doigts
Et ma peau restera douce
Comme la tendre mousse
Qui murmure par toi…
( Elise)
-Fait chaud
Dans l'autobus à Saint-Germain-des-Prés
Tu soupires dans ta robe d'été
Tu entrouvres les jambes je bande
Je voudrais te
Je voudrais un
- Baiser
Dans l'ascenseur qui monte à mon appartement
- Ta robe à fleurs tombe doucement
Je goûte ta sueur - en suivant ma pente douce
- Ta fente rousse
Fous si tu l'oses
Nous serons comédiens
Tournons des séries roses
Au gré du quotidien
Tourne-toi
Et montre-moi ton beau cul rose
Que je t'administre une correction
- Le doux châtiment qui s'impose
Dix coups de verges
- Pour tes vingt berges
Fous si tu l'oses
Nous serons des vauriens
Mettons un carré rose
Au coin du quotidien
Fous si tu l'oses
Nous serons libertins
Mettons un boa rose
Au cou du quotidien
Fous si tu l'oses
…. Fous
Extrait de la chanson « Série Rose »
Stéphane Cadé
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