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Part 3 Epilogue
L’éclairage tamisé du lieu me rendait imperceptible et c’est en toute décontraction que nous avons trinqué à notre amour, les yeux dans les yeux.
Nous étions déjà venu dans ce club libertin et comme les fois précédentes, nous n’avions pas de quête particulière hormis le plaisir stimulant de nous immerger dans une atmosphère où la liberté d’esprit précède celle du corps.
Ce n’était pas la grande foule exubérante et ‘’jet-set ‘’du samedi.
Ce soir là, l’établissement accueillait des couples de tous âges et cette diversité - à l’image de la vie même - rendait le lieu bien plus convivial.
Main dans la main dans l’étroitesse tortueuse des couloirs, nous sommes partis à la découverte de cette mélodie en sous-sol où les notes de plaisir sont arpèges et les gestes arabesques sensuelles offerts au regard comme un florilège de ravissements.
Très vite gagnés par l’ambiance voluptueuse, nous avons élu une alvéole pour y faire notre petit nid d’amour.
Nous commencions à peine à nous embrasser lorsque j’ai perçu le frôlement d’une main égarée sur mon bras.
Bien que discret, j’ai occulté cet attouchement qui venait parasiter notre duo naissant et je me suis mise à t’embrasser de plus belle tandis que mes mains te caressaient avec une ferveur redoublée.
Tu étais étendu, yeux clos sur cette couche de promesses et je sentais ton excitation monter sous mes doigts gourmands louant le beau renflement de ta braguette.
C’est alors que pour la seconde fois, j’ai senti cet effleurement sur mon bras : plus soutenu, plus enjôleur aussi.
A quelques centimètres de nos corps allongés, deux silhouettes se profilaient dans le halo rouge des appliques murales.
L’homme et la femme se tenaient debout derrière nous : immobiles, enlacés, leurs regards croisés ancrés à nous comme un appel muet.
Toi, déjà en partance, tu ne t’étais toujours aperçu de rien…
Ils étaient jeunes, sveltes, souriants et d’apparence fort agréable.
Puis je l’ai vue : Elle, si désirable …
Dieu qu’elle était belle, de cette beauté que je n’avais pas…
Dieu qu’elle était jeune, de cette jeunesse que je n’avais plus …
Deux femmes et chacune reine omnipotente en ce royaume libertin.
Je lui ai souri en signe d’acquiescement tacite.
J’ai décidé de laisser libre cours à cette convoitise féminine si flatteuse posée sur toi.
Parfaitement lucide, j’ai choisi de t’offrir ce gage d’amour.
Ainsi tout s’est enchaîné
Tout s’est déchaîné…
Très vite, trop vite peut être…
Je revois la magnifique poser ses mains de jouvence sur toi et te dévêtir.
Je la vois encore cajoler de ses doigts ta hampe fièrement dressée puis l’habiller de transparence avant que sa bouche gourmande ne t'engloutisse …
Je te regarde l’investir et faire de son intimité la tienne.
C’est ainsi que j’ai appris la double dépossession : celle que le mental a voulu mais que
l’instinct rejette.
Si tu savais comme, sur l’instant, ça m’a fait mal de voir tes mains ravies conquérir un autre corps.
Si tu savais combien il était douloureux alors d’entendre tes soupirs de jouissance, pareils à ceux dont je croyais, présomptueuse, détenir l’exclusivité !
Oui : sans faillir, je vous ai observé vous donner du plaisir.
Oui, je t’ai regardé, toi, dans cette promiscuité parallèle où tu me semblais si lointain…
Malgré cette brûlure, si tu savais combien j’étais heureuse d’avoir pu préférer ton désir au mien.
En dépit de cette blessure narcissique, j’ai choisi de laisser libre cours à ce plaisir qui n’appartient qu’à toi seul…
L’inconnu était doux, attentionné et se révélait être aussi ce cavalier endurant.
Je lui ai prêté mon autre corps, offert ma bouche opportune, le nid provisoire de mon sexe, mes mains immigrantes et mes doigts de transhumance mais mes caresses ne pouvaient avoir ni le parfum ni l’âme de celles que je moissonne aux saisons de ta peau …
La petite robe noire sommeille dans l’armoire et, chaque fois que j’en ouvre les portes, il me semble entendre son murmure envoûtant…
Alors je me souviens…
Je ne regrette pas.
Je ne renie rien.
De manière impromptue j’ai compris mes fragilités
Abruptement j’ai découvert mes forces.
Depuis …
Je sais comment je t’aime :
Malgré le ‘’Moi ‘’
Et au-delà de moi
Désormais
Je sais combien je t’aime :
Plus que moi-même…
( Elise )
Il serait hypocrite de prétendre que l'échangisme ne faisait pas partie de nos fantasmes, de ceux que l’on réalise ou pas, certains couples n’y cédant que pour suivre une mode.
Ce n'était pas notre cas et si nous devions un jour franchir le pas, ce serait par simple envie de connaître de nouvelles sensations.
Nous en avions d'ailleurs déjà maintes fois discuté mais toujours avec une réelle appréhension, bien conscients des dangers que pouvait représenter une telle expérience pas du tout anodine.
Appréhension telle que très sincèrement je ne pensais pas que nous la concrétiserions un jour. Où trouver l'audace d'aborder un autre couple : où, quand, par quoi commencer, comment se faire comprendre autrement que par des mots ? Et la suite ? Jusqu'où aller, de simples caresses jusqu'à de véritables ébats ? Comment ne pas blesser l'autre, comment ne pas se sentir tout à coup en proie à une jalousie dévastatrice menant à un fiasco ?
Autant de questions dont l'inconscient se moque et c'est sans aucun doute lui qui a guidé nos pas ce soir là vers cette discothèque libertine où nous étions déjà allé "gentiment" les autres fois, non sans un certain plaisir.
Et puis, comme Elise le raconte mieux que moi, tout s'est précipité.
Ce couple s'est approché de nous, a fait les premières avances dans la pénombre de cette alcôve où nous avions commencé à nous aimer, émoustillés par les regards furtifs de spectateurs excités.
Nous nous sommes laissés faire et aucun de nous deux n'a prononcé ce simple mot qui pouvait tout arrêter: non !
Je me suis alors senti brutalement submergé par une vague d'érotisme contre laquelle je n'ai pas cherché à lutter. Ma partenaire étant, je l’admets, jeune et belle et vraisemblablement rompue à ce genre de jeux, je craignais d’autant plus de la décevoir en ayant un blocage. Ce ne fut pas le cas tant les premières caresses furent naturelles pour ne pas dire instinctives.
Pas un seul instant pourtant, contrairement à ce qu'elle a pu s'imaginer, je n’oubliais la présence d'Elise à mes côtés, fasciné de la voir possédée par un autre homme et en proie à un curieux mélange de jalousie et d’excitation, le premier sentiment étant d’autant plus douloureux que celui qui avait pris ma place n’était pas mal non plus !
Lorsque tout fut terminé, j'éprouvai, comme le jour lointain de mon dépucelage, ce sentiment de fierté typiquement masculin d'avoir franchi un nouveau cap décisif qui ne pouvait que renforcer la confiance en moi-même, sentiment renforcé par la permission que m’accordait la femme que j’aime d’en posséder charnellement une autre, me donnant ainsi la plus grande preuve d'amour qui se puisse imaginer.
A aucun moment et en dépit des circonstances, je n'eus l'impression d'avoir été traité comme un objet par ce couple qui, certes, nous avait choisis plus que nous l'avions choisi mais dont le désir qu’ils avaient de nous n’eut jamais pu être satisfait sans notre propre consentement.
Rentrés à l'hôtel au petit matin, tous deux abasourdis comme après un rêve dont on a du mal à s'évader, je me jetai sur Elise pour lui faire l'amour presque violemment, comme pour effacer les traces de "l'autre".
J'étais terriblement excité, en proie à un désir presque animal qui me dépassait mais dont j'avais entendu parler à travers les témoignages de ces hommes qui "prêtent" leur femme à un autre pour mieux en jouir ensuite.
Au réveil, cet épisode était déjà derrière moi. Je n'ai pas compris tout de suite les craintes que cette folle aventure avait fait naître chez ma compagne, craintes aggravées par les paroles malheureuses et mal interprétées que j'avais pu prononcer pendant et après l’acte, réactivant chez elle d'anciennes blessures qui la font toujours douter d'elle-même.
Je culpabilisais alors qu’elle ait pu s’imaginer un seul instant être dépossédée de l’homme qu’elle aime par une autre femme perçue à tort comme une rivale alors que cette "autre", loin de m’éloigner d’elle, n’a fait que m’en rapprocher davantage encore. Sans doute est-ce là l’un des aspects les plus paradoxaux de ce que l’on appelle, faute de mieux, "l’échangisme" et que j’avais moi-même beaucoup de mal à comprendre avant que d’y avoir été confronté.
Aucun de nos divers batifolages n’ayant jamais été programmé, je ne saurais dire si d’autres expériences de ce type suivront.
Peut-être oui, peut-être jamais et cela n’a aucune importance.
Ce jeu là, nous pouvons en témoigner, constitue pour un couple l’épreuve du feu et nous en aurons sans doute désormais moins peur ayant réalisé qu’au plus fort de l’incendie, la seule flamme qui pouvait nous consumer était celle de notre amour...
Elise, je t’aime !
(Marc)
Part 2 / 3
Dès que nous avons quitté notre hôtel aux lueurs chaudes du crépuscule et à l’orée même de mes premiers pas, j’ai senti tous les regards converger vers moi.
Une atroce sensation de malaise m’a envahie et il a fallu toute la persuasion de tes mots, la certitude de ta paume au creux de ma main et cette petite lueur de fierté mâle dans tes prunelles pour me dissuader de rebrousser chemin.
La petite robe noire semblait pourtant bien sage à côté des tenues aguichantes arborées par bien des femmes !
Tu m’as demandé de te précéder afin de mieux juger de l’effet produit mais
chacun de mes pas confirmait - en l’amplifiant - l’incompréhensible phénomène.
Passer devant les terrasses bondées, ressentir jusque dans ma chair tous ces regards se levant à mon passage, s’aimantant à ma silhouette et la suivant à la trace était une terrible épreuve pour moi.
A l’évidence, ‘’quelque chose ‘’ se produisait à mon insu : étrange, angoissant, inexplicable et parfaitement incontrôlable.
Je revois ce couple attablé et l’expression qui soudain a figé les traits de la femme : bouche entr’ouverte, main suspendue, fourchette en l’air comme si le temps se pétrifiait brutalement.
Le burlesque d’une telle vision a tout fait basculer en une fraction de seconde : ma foulée s’est allégée, mes épaules redressées et je me suis sentie comme délivrée.
Cette autre femme vêtue de quelques grammes de dentelle et de soie venait de se glisser en moi.
Le dîner succulent, l’ambiance romantique d’un piano bar tout proche, la tiédeur de l’air et plus que tout, ton regard enamouré furent un enchantement.
Je n’ai même pas rougi lorsque le couple voisin de notre table m’a chaleureusement complimenté sur mon allure…
A suivre…
Part 1 / 3
Grande fenêtre grise découpée dans une façade austère, la vitrine n’offrait aux regards que quelques sous vêtements disposés sans aucune recherche esthétique.
Par quelle obscure pulsion ai-je poussé la porte de cette boutique insignifiante ?
J’étais loin d’imaginer les conséquences d’un geste aussi anodin…
Le seuil ouvrait sur un sas : minuscule boudoir raffiné au fond duquel une porte capitonnée remplissait le double office d’isolant acoustique et d’écran opaque, énigmes sensorielles encourageant la curiosité délictueuse…
Je poussai la porte avec précaution et, telle Alice au pays des merveilles, me retrouvai dans une autre dimension : celle d’un univers miroitant et chamarré.
Chaque parure devenait sortilège sur les courbes parfaites des mannequins en silicone et leurs gestes suspendus dans le vide étaient autant d’arrêts sur image exaltant avec grâce l’éternel féminin.
Encouragée par la vendeuse, j’essayais quelques modèles lesquels, sur ma personne, perdaient aussitôt toute séduction…
Je devais en convenir : ces robes plus affriolantes les unes que les autres ne « m’allaient pas »
J’allais sortir lorsque, esseulée tout au fond du magasin, une petite robe noire attira irrésistiblement mon regard…
Aucun doute : cette robe m’attendait et j’étais venue au rendez-vous…
Dansante, aérienne avec ses incrustations de dentelle, souple au toucher, elle fondait sur ma peau comme une caresse.
Totalement subjuguée, je découvrais dans le miroir le reflet d’une femme secrète dans laquelle je me reconnaissais confusément.
En toute innocence je pensais avoir déniché la robe faite pour moi mais le futur allait me démontrer que c’était elle qui m’avait élue alors que je croyais l’avoir choisie !
J’allais en faire l’expérience lors du week end suivant où l’occasion de l’étrenner m’était donnée.
A Suivre …
( Elise)
Ce soir, tout est délicieux : la légèreté de la brise, la douceur de la température et la clémence des cieux.
C’est comme une infinie tendresse qui se déverse sur la terre et roucoule dans le gosier des oiseaux.
L’été s’endort dans les bras de l’automne et nous avons dîné au jardin comme pour le retenir, encore un peu…
La nuit est venue, instaurant son royaume sur les choses et les êtres.
Sous l’auvent de la terrasse, les bougies- sentinelles de lumière, maternent nos ombres parallèles.
Assis côte à côte, nous étirons la suavité de ces instants de grâce bordés de silence et d’immobilité.
Tu es là, près de moi
Ta main enveloppe ma main
Comme un cocon
Clos sur le présent
Je pose ma tête de tourterelle au creux de ton épaule et j’y fais le nid chaud de l’oubli.
Mais une saute de vent suffit à bouleverser l’innocente quiétude amnésique et
le temps reprend alors son immuable course.
Ce temps qui, à chaque seconde, grignote la vie à petits coups de dents pointues comme autant d’entailles faites à ’’Nous ‘’
Ce ‘’Nous ‘’ qui, dans un futur dont nous ignorons l’éloignement,
un seul prononcera, sans entendre l’écho de la seconde voix…
Pourquoi le bonheur rend t-il si fragile ?
(Elise )
Elise et Elle
Elise et Elle
A tire d’Elles
Qui sera l’Elle
D’Elise et Moi ?
Elles sans Moi
Ou Moi entre Elles ?
Tout dépend d’Elles
Si vous êtes Elle
Dites-le Nous...
(Marc)
Qui me reflète sinon toi-même ?
Je me vois si peu
Sans toi
Je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui …
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas …
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Paul ELUARD
(Extrait du poème : Je t’Aime)
Tu m’as couchée sur le lit comme une fleur fraîchement coupée.
Doucement tu as ramené mes bras dans mon dos puis, réveillant le silence ankylosé, il y a eu de double « clic » livrant implacablement mes poignets à la morsure froide de l’acier…
Tu me voulais ainsi : menottée….
Comment t’inventer désormais ainsi privée de ces mains de cueilleuse au verger de ton corps ?
Quel sens inédit donner alors à l’espace sans les arabesques de mes doigts amoureux ?
Un sourire sibyllin flottait sur tes lèvres sans que je puisse en décrypter les parts de jeu et de petite perversité …
Ah ! Tu l’avais bien conçu ce sortilège qui me dépossédait de toi pour mieux m’y attacher…
Livrée aux variations énigmatiques de ton désir, contrainte par corps et enchaînée de cœur, je ressemblais à un moineau blessé gisant sur le flanc.
Lentement, tu m’as agenouillée tandis que d’une main assurée, tu incurvais exagérément la cambrure des mes reins jusqu’à offrir à ton regard satisfait le rebondi indécent d’une croupe impudique.
Buste fléchi, mains entravées, dos tourné, je te fantasme dans ce sillage parfumé que le moindre de tes mouvements disperse comme autant de balises aromatiques.
Ignorante de l'inflexion que tu vas donner à ton geste, analphabète de son ellipse, aveugle de sa trajectoire, je savoure l'acuité de l'instant au cordeau de l'attente.
Tu dégages ma nuque et déjà le souffle chaud de ton haleine m’emporte vers d’autres ailleurs tandis que tes lèvres ciblent avec une précision démoniaque ce point infime dont tu as percé les arcanes.
Pourquoi, mais pourquoi donc le seul contact de ta bouche là, juste sous l’oreille droite, me plonge t-il immédiatement dans cet état semi hystérique ?
C’est insupportablement bon, abominablement agaçant et obsessionnellement jubilatoire à la fois.
Et tandis que je me contorsionne, prête à défaillir, tes lèvres s’arriment à ce pétale de chair pour le sucer jusqu ‘à sa mutation en coquelicot éclos.
Tu vois l’état dans lequel tu me mets ?
Tu vas me tuer si tu continues ainsi …
Tu la vois cette petite chienne lubrique au ventre creusé de désir qui gémit, halète et rampe ?
Regarde là donc et repais-toi de ces fesses haut- relevées, de ce cul détrempé qui se porte obstinément à ta rencontre.
Contemple-les bien ces lèvres gonflées sur la nacre irisée : on dirait un petit bénitier sacrilège.
Cruel, va … tu me fais languir, tu m’exacerbes, tu m’immoles à petit feu.
Tes mains musardent le long de mon échine, flattant au passage les rives écartelées de mes hanches pour venir marivauder sur la rotondité de mes fesses.
Bon sang ! Mais qu’est ce que tu attends pour les empoigner et pour les griffer jusqu’au rugissement de délivrance !
Je n’ai plus besoin de caresses.
Je veux ta queue fière et dure : maintenant !
Il me faut le bouleversement de ses coups de boutoir jusqu’à me raviner et confronter à sa vérité bestiale la petite femelle en rut que tu fais de moi.
Volubile et outrancier, mon cul érigé guette l'attaque finale mais au lieu de l’estocade espérée c’est le soubresaut d’une fessée écarlate qui vient l’ébranler.
Lacérée par le plaisir et la douleur mêlés je creuse inexorablement mes lombaires.
« Vas –y… Oui…Encore ! »
« Tu aimes ça … hein ? Ma petite salope ! »
C’est la première fois que tu oses me dire ces mots rougissants…
C’est la première fois qu’ils sortent de ta bouche, rugissants…
Et pourtant… si tu savais combien -paradoxalement- je les trouve magnifiques !
« Oh Ouiiiii ! Je suis ta petite chienne, je veux être ta petite pute! »
Ma bouche enivrée étrenne la saveur nouvelle de ces mots qui roulent sous la langue comme un vin capiteux.
J’apprends les pluralités de ce corps singulier ; hier encore nourri de douceurs, aujourd'hui fasciné par l'abyssal plaisir ténébreux.
Mon Dieu… comme c’est bon de s’y perdre pour mieux renaître ; autre…
Mon cul brûle sous l’ardeur de tes fessées mais voici que tu viens l’incendier en dardant ton gland à l’orée de ma fente de lave.
Je m’incurve au maximum, je tire sur ces menottes qui me broient les poignets et j’enrage de ne pouvoir m’emparer de ton vit pour l’enraciner là, en cette argile glabre.
C’est trop fort, trop émoustillant, trop suppliciant…
Achève moi… vite !
Machiavélique, tu t’obstines à lustrer avec une lenteur calculée ta verge arquée contre ma fissure cramoisie et dans un mouvement de balancelle tu remontes vers le promontoire de mes fesses pour redescendre et remonter encore ; sans trêve dans ce sillon abscons qui me découd et me rassemble ; simultanément…
C’est pas possible une telle fourberie !
Comment fais-tu, toi, pour résister encore ?
C’est inconcevable… Tu dois penser à autre chose !
Parce que toi, en ce moment, tu es encore capable de penser ?!
Je t’en supplie : achève ma mue…
Enfin…
L’espace d’un soupir, la trahison d’un ultime râle et d’un seul coup tu m’empales jusqu’à la garde.
Extase flamboyante : je jouis, convulse et me dilue dans la petite mort.
Un peu plus tard, j’accosterai dans la tendresse de tes baisers sur mes poignets meurtris avant de m’endormir lovée au berceau de tes bras.
Oserai-je te remercier, mon Amour, pour cette part d’ombre dont tu m’as enfantée ce jour là ?
…. Ainsi soit –elle !
( Elise)
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