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Depuis toujours, notre PC portable présente une curieuse
particularité. Quelle que soit l'option choisie à l'issue d'une
session vidéo coquine, c'est en effet toujours la touche
"redémarrer" qui impose sa loi aux quatre autres.
Faites vous-même le test en cliquant sur n'importe
quel bouton et dites-nous si vous observez
le même phénomène.
Nous avions décidé de faire retraite, chacun de son côté.
Aucune mésentente n’était à l’origine de ce choix ; simplement le besoin réciproque de se retrouver de soi à soi, la curiosité d’éprouver le vide, de creuser l’absence, d’épuiser le manque pour s’affamer encore plus l’un de l’autre.
Après une semaine de solitude et de silence ton appel est venu mettre un terme à cet exil aveugle et sourd.
Le simple son de ta voix m’a bouleversée jusqu’aux larmes et t’entendre - juste t’entendre - était comme une seconde naissance.
Tu m’as donné rendez-vous dans cet hôtel perdu en rase campagne.
J’ai roulé lentement, m’enivrant de chaque seconde qui me rapprochait de toi, cueillant une à une chaque parcelle jaillie d’un paysage inconnu pour reconstituer le puzzle qui, progressivement, te matérialisait à chaque kilomètre parcouru.
Je me suis même arrêtée au bord de la route pour humer l’air qui portait ton odeur et écouter la brise qui te murmurait.
Me voilà dans cette chambre, telle une jouvencelle à sa première rencontre amoureuse : souffle suspendu à l’attente, oreille tendue vers l’écho de ton pas dans l’escalier, bouche asséchée, cœur assoiffé.
Assise sur le lit, le corps inachevé, je t’attends dans cette nudité originelle encore vierge de toi.
La porte s’ouvre
L’émotion entre.
Une étreinte infinie
Nos peaux s’alchimisent puis commencent l’œuvre au noir.
Et c’est l’univers tout entier qui chavire et s’embrase dans un seul et même regard …
( Elise )
* Le terme Oeuvre au noir désigne en alchimie la première des trois phases dont l'accomplissement est nécessaire pour obtenir
la pierre Philosophale.
Selon la tradition, l'alchimiste doit successivement mener à bien l'œuvre au noir, au blanc, et enfin au rouge afin de pouvoir accomplir la transmutation du plomb en
or,
Lorsqu'Elise dévoile sans retenue ses charmes
sur notre blog...
...la plupart des visiteurs la contemplent et lui
adressent des compliments...
...certains se disent inspirés au point de vouloir
la dessiner...
...d'autres encore nous proposent gentiment
de tenir l'appareil photo à notre place
et de faire notre album...
...enfin, une extrême minorité ne vient que pour
"consommer", frustrés de ne pouvoir posséder
celle qui ne s'offre à eux qu'en image.
Ces derniers ont tout intérêt à assurer leur écran
de PC qui se remet toujours assez
mal d'un exès de violence !
(Marc)
En proie à mon avidité,
J'égare mon oeil enchanté,
Et veux marquer par mes caresses
Tous les progrès de la clarté :
A mesure qu'elle colore
L'horizon qui va s'embraser,
Un feu plus ardent me dévore ;
Et je crois que chaque baiser
Ajoute un rayon à l'aurore.
Comme je fêtai son retour !
De la nuit les astres pâlirent :
Tout à-coup tes beaux yeux s'ouvrirent ;
C'est toi qui fis naître le jour.
Claude Joseph DORAT
« De la poigne et des couilles ! » telle pourrait être la devise de l’homme tant les diverses sociétés élaborées par et pour lui ont, depuis les origines jusqu’à nos jours, véhiculé ce parangon de virilité autoritaire et dominatrice.
A telle enseigne que l’on pourrait substituer au « Cogito ergo sum » de Descartes un « Coïtus ergo sum » par lequel le genre masculin affirme sa puissance éjaculatoire, convaincu qu’il reste encore de n’être reconnu que sur le calibrage et les propriétés turgescentes de son appendice mâle.
Depuis les concours de longueurs de zizis entre garçons jusqu’au œillades en biais portées sur « l’objet » fantasmé lorsque deux mâles se retrouvent à uriner côte à côte dans les toilettes publiques….
Bien des inventions corroborent cette démagogie insidieuse de la queue incontournable, irremplaçable et victorieuse : autant de prérogatives masculines depuis la ceinture de chasteté féminine en passant par le harcèlement sexuel jusqu’au viol individuel ou- plus ludique – les horribles tournantes sans oublier l’utilisation des banquettes arrière de voitures (dont la fameuse Simca 1000) et - signe de déliquescence- les revendications de certains rappeurs style NTM sans omettre le retour en force du niqab !
J’en viendrais presque à croire que le hasard n’y est pour rien si ce fameux concours aux inventions porte le nom de Monsieur Lé-Pine : )
Pour être honnête et juste, à la décharge de l’homme si j’ose dire, l’exigence d’une certaine gent féminine consumériste qui confond étalon et homme , attendant de ce dernier qu’il soit performant et qu’il assure en toutes circonstances.
Il est grand temps de rétablir cette vérité première : la hantise qui jamais n’abandonne l’homme : la crainte de la panne, l’effroi de la bandaison en berne.
Il est terrible ce diktat phallique qui en vient à se retourner contre son propre auteur ….
Ce serait oublier qu’un homme c’est fragile, émotif, sensible, tendre, sentimental aussi …
Sans pour autant abjurer les plaisirs de la chair que procure un pénis allègre, dites-moi donc : lorsque l’on estime un peintre : cette appréciation parle t elle du pinceau ou bien de l’oeuvre et de la personnalité de l’artiste ?
Entre l’outrecuidance d’une virilité exacerbée et l’expression d’un romantisme désincarné, le masculin doit trouver le juste équilibre et c’est en grande part la femme qui peut lui rendre ce droit d’être à part entière autant que celui de l’exprimer librement.
Hommes : c’est ainsi que je vous aime :
A la fois virils et tendres,
Parfois intrépides, d’autrefois timides,
Par cette alchimie de chair et d’affect,
Dans cette réconciliation du corps et du cœur.
(Elise)
Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent
le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie.
(François Truffaut)
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Arrêt sur image d'une webcam coquine de ce dernier
week-end qui, apparemment, n'intéressa pas que des cinéastes...
Je me suis éveillée la première.
Les premiers rayons de soleil coulent leur miel par les persiennes de la chambre. Un oiseau fait ses trilles au jardin et, sur le lit , le chat ronronne en sourdine.
Tu dors : là, près de moi et je n’ose bouger par crainte de rompre l’enchantement.
Dans la quiétude engourdie de nos corps en parallèle, je te regarde.
C’est si peu dire: je te bois, je te savoure, je te respire, je m’imprègne de toi tout entier.
Tu ne peux imaginer la fascination que ton visage abandonné au sommeil exerce sur moi. Je pourrais passer des heures entières à te deviner ainsi : du bout des cils, de la pointe du cœur, à fleur d’âme.
Ton visage d’homme est une mer étale où affleurent encore les rêves inachevés de l’enfance.
J’aime cette fragilité évanescente qui gomme alors les griffures du temps aux commissures de tes lèvres entrouvertes comme un pont de silence jeté entre le souffle et la vie.
Comment résister à l’envie tendre de te prendre dans mes bras puis de te bercer contre ma poitrine comme on console son enfant aux premières écorchures.
Tu te retournes lentement et tes jambes qui repoussent le drap révèlent alors une belle érection tentatrice…
A quoi rêves-tu donc ? Je ne chercherai même pas à percer le mystère de ces songes qui n’appartiennent qu’à toi.
Je t’aime dans cette liberté absolue de l’inconscient, dans cette régression narcotique qui s’affranchit de toutes les lois et délie les plus sibyllins fantasmes.
Sauras-tu la tendresse infinie qui me déborde et me dilue dans cette contemplation ?
Et je m’apprends ainsi auprès de toi : à la fois femme, mère, amante, amie ; totalement dépossédée d’une identité spécifique dans ces gémellités plurielles où seul, le cœur à nu parle.
Encore, encore quelques minutes de sursis !
Combien d’aubes, combien de jours, combien de crépuscules et de nuits à venir me seront-ils offerts auprès de toi ?
Je voudrais tant distiller ce bonheur lumineux : Ad Libitum !
( Elise)
( click to enlarge)
La vraie pudeur est de cacher ce qui n'est pas beau à faire voir.
(Georges Courteline)
Extrait de La Philosophie de Georges Courteline
Un espace aérien bloqué, un réseau ferroviaire paralysé, des routes encombrées.
Ce week-end, seules les balançoires permettaient de se déplacer.... d'avant en arrière, d'arrière en avant avec cette grisante sensation de vitesse que provoque le déplacement d'air sur une peau débarassée de tout vêtement.
La preuve est à nouveau faite que l'on peut parfaitement voyager en faisant du sur place dans son jardin... et même de faire
un nombre incroyable d'allers-retours en l'espace de quelques minutes...
J’avais longtemps connu l’errance- ou plutôt l’insignifiance - d’une existence pourtant bien cadrée et tout autant organisée…
J’ignorais alors que je venais d’être clouée par ce premier regard…
Je n’avais pas conscience du sens occulte de notre rencontre et encore moins de sa nécessité d’advenir…
Ce n’est que plus tard …beaucoup, beaucoup plus tard que ce qui semblait ne relever que du pur aléa m’apparaît aujourd’hui comme une sorte de prédestination dont les arcanes resteront à jamais ténébreux…
C’est surprenant et déroutant la vie !
Comme nous sommes candides et totalement désarmés face à ses tours de magie qui font se relier des existences et nouer des destins.
Alors je m’interroge encore…
Quand le compte à rebours qui nous menait l’un vers l’autre a-t-il commencé ?
Qui ou Quoi a décidé de l’instant parfait : celui qui désunit les certitudes aveugles et par lequel l’improbable s’incline devant l’évidence même…
Tu m’as retourné la peau, engrossé le cœur et émerveillé l’âme.
Et ce grand chambardement perdure avec autant de force bien des années après !
Tu es venu de loin
Je suis revenue de loin
Nos ailleurs se sont rejoints
Nos temps synchronisés
Nos sangs mêlés
Et nos pas accordés.
‘’ On peut les prendre par tous les bouts
Tous les chemins mènent à nous ‘’
Claude Nougaro
... Et vous : croyez vous au hasard ?
( Elise)
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